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 Thanks for the memories. | ft. Gabriel |

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AuteurMessage
Kallista A. Queensway
Kallista A. Queensway

DREAM ON

◊ WHO : Jessica Biel
◊ QUOTE : Tu sais quand tu veux vraiment quelque chose, tu fermes les yeux et tu le désires très fort. Dieu, c'est le mec qui en a rien à foutre.
◊ PSEUDO : Queen


~ DREAM ON
◊ RELATIONS:

Thanks for the memories. | ft. Gabriel | _
MessageSujet: Thanks for the memories. | ft. Gabriel |   Thanks for the memories. | ft. Gabriel | EmptyMer 18 Aoû - 21:28

Thanks for the memories. | ft. Gabriel | 11573011 Thanks for the memories. | ft. Gabriel | 2rz9rub
That love's like falling into the deepest sleep.

" Mais enfin, les machines à remonter le temps n'existent pas. Nous payons les conséquences de nos actes, c'est ainsi. "


C'est ainsi.


Kallista avait entendu cette phrase. Pré-mâché cette phrase. Digéré cette phrase. Pourquoi fallait-il que ce soit ainsi ? Pourquoi n'y avait-il pas de bouton arrière ? Ah . Si. Peut-être. Peut-être qu'en empruntant la porte de derrière, elle allait finalement trouver la même pièce que celle à laquelle menait la condamnée.

Dur à saisir ? Pourtant rien de bien compliqué. Kallista avait trouvé le moyen de revenir en arrière. Ou tout du moins, de fuir les conséquences de ses actes. Ou autres. Dans sa famille, en russie, on avait la solution à tout. Même pas besoin de chercher. Un voisin encombrant ? Plus de voisin, plus de problème. La solution se trouvait dans l'énoncé.

Un souvenir gênant ? Plus de souvenir, plus de problème. Remonter le temps n'était pas possible, on avait pas encore crée de machine pour. Aller démolir les souvenirs, en revanche, on avait bien trouvé un moyen pour les atteindre. Pas difficile de deviner, si on connaissait un tant soit peu la personne dont l'inconscient peuplait le rêve, quelle projection correspondait à quoi.

Le plus amusant, et Kallista ne voulait pas l'avouer, était de jouer au chasseur. Obligée de se cacher dans les méandres du rêve, de chercher la bonne personne, le bon moment, lui sauter à la gorge et l'éliminer. Bien sur il ne s'agissait pas de souvenirs touchants, ou intimes. Ceux-ci étaient bien mieux cachés. Tout comme les secrets.

Il s'agissait juste de retrouver ce qu'elle convoîtait. Et au plus vite, avant qu'il ne le comprenne. Car il n'était pas un idiot, elle le savait, l'avait toujours su, et ne comptait pas vraiment jouer à chat avec lui. Tout était question de timing. Le décor était amusant ce jour là. De la neige, de la glace, elle n'avait pas vraiment choisi le terrain qui lui déplaisait le plus. Gabriel, lui, en revanche, n'arrêtait pas de tomber en tentant de la suivre, perssiflant entre deux congères qu'elle exagerait.

Le tout étant qu'il ne la retrouve pas avant d'avoir fini ce qu'elle avait prévu de faire. C'était plus un test qu'un réel désir d'éliminer un souvenir. Après tout, elle n'avait rien à lui cacher. Mais elle n'avait personne d'autre sur qui tester l'aventure sans se faire étriper au réveil.

Elle glissa. Le sol se déroba sous ses pieds. Bon. Dans le genre discret, elle avait déjà fait mieux. Kallista n'avait jamais compris cette manie inconsciente d'inverser verticalité et horizontalité. Dans ses rêves en particulier. Elle apperçut Gabriel dégringoler à côté d'elle, tandis qu'elle tentait de redresser un peu la pente. Il pestait contre la russe.

Mais celle ci venait d'apperçevoir un bout de cheveux blonds, calé dans la neige avec Gabriel. Elle avait bien fait de recréer les conditions exactes de ce souvenir. Tout y était, jusqu'au lampadaire de la rue. Et il avait inconsciemment injecté le souvenir qu'elle cherchait.

Elle se voyait là, assise dans la neige avec lui. Ils riaient. Elle avait une bouteille à la main. Gabriel - le vrai- était encore coincé un peu plus loin dans la neige. Elle n'avait pas beaucoup de temps. Elle voulait réparer une petite erreur de parcours. Une petite révélation de trop. Elle avait parlé de Joshua. Elle lisait sur ses propres lèvres, a peine plus loin, à quel point Joshua pouvait être différent. Ah Gabriel, si je pouvais t'en parler, tu ne me croirais même pas. Tu sais il n'a pas une vie si facile.

Ca, ç'était de trop. Gabriel n'avait rien à voir avec ça. Aiguiser sa curiosité n'avait pas été son idée la plus brillante. Elle attrapa son double au cou après quelques enjambées dans la glace. Et serra.

En fait, elle pouvait effacer le temps. Un secret n'était plus un secret à partir du moment où deux personnes étaient au courant. Gabriel, c'était un de trop.

Pourvu qu'il n'arrive pas trop vite.

Code By Gab <3
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Gabriel J. Vaughan
Gabriel J. Vaughan

DREAM ON

◊ WHO : Cillian Murphy
◊ PSEUDO : l'ange.


Thanks for the memories. | ft. Gabriel | _
MessageSujet: Re: Thanks for the memories. | ft. Gabriel |   Thanks for the memories. | ft. Gabriel | EmptyDim 29 Aoû - 23:48

Thanks for the memories. | ft. Gabriel | 77 Thanks for the memories. | ft. Gabriel | Th_biel38

Every Friday just about midnight, all my problems seem to disappear.

Il faut avouer que rêver, c'est le pied. Balayer la réalité pour s'adonner à un voyage fabuleux, un monde utopique, perdu entre nos souvenirs et notre imaginaire. Un élément totalement incontrôlable qui se ballade dans notre tête et qui semble pourtant si vrai, qui butine fleur après fleur votre mémoire et les doux, ou amers, fruits de votre inconscient. Après tout, rêver, c'est comme prendre des pilules et nager dans son crâne, étendre ses pensées à tellement plus encore que ce qu'on croyait. Cette énigme créée toute la magie du rêve, comment fait-on exactement pour accorder toutes ces choses qui traînent en nous ? Entre celles qui se cachent et celles qui nous pendent au nez, difficile de comprendre l'alchimie mystérieuse qui nous consume quand nous fermons les yeux. Difficile de mettre un nom sur ce qui est tout et rien à la fois.

Gabriel aurait aimé faire l'expérience de l'alchimie jusqu'à plus soif. D'ailleurs sa gourmandise l'aura desservi. Gourmandise scientifique, mais gourmandise quand même. Des années qu'il ne parvenait plus à rêver, à entrer en transe en lui-même, à se surprendre tout seul lui et ses idées. La science l'aura achevé, à trop rêver. Mais c'est également elle qui l'a sauvé… Synthétiquement sauvé, certes, mais sauvé quand même. Ou comment le rêve redevint accessible. Une injection et c'est reparti. Pathétique, aurait dit sa mère. Mais à présent l'avis de sa mère ne comptait plus vraiment. Il ne voyait plus qu'à travers ses rêves et ses rêves de rêves, parce qu'il ne lui restait plus que ça pour échapper à la réalité. Sa réalité. Celle que toujours il avait redouté et qui le rattrapait constamment. Qui le rattraperait toujours.

Le jeune homme s'était endormi de bonne heure cette nuit-là, il aurait aimé s'être couché encore plus tôt, mais l'emploi du temps sur-chargé de son ami l'en empêcha. Comme à son habitude, Kallista arriva pour l'injection du Vendredi… En retard. Non pas qu'un horaire important ait été instauré, mais Gabriel avait ses petites habitudes et aimait les suivre. Déranger son quotidien était une des choses qu'il avait le plus en horreur. Quand son rythme se brisait il avait l'impression que son existence toute entière s'effondrait. Encore un de ces affreux symptômes que l'on doit à la réalité. En vérité, pour Gabriel, la réalité n'était pas vraiment la réalité. Non, à ses yeux la réalité, c'était juste un cauchemar. Le plus épouvantable cauchemar qu'il ait pu faire dans toute sa courte existence. Et le pire, c'est qu'il avait beau rêver et rêver encore, toujours le cauchemar était condamné à revenir. Toujours les factures. Toujours les contraintes. Toujours la réalité.

Gabriel ? Gabriel ! On y va ou quoi ?

Gabriel secoua rapidement sa tête avant de revenir à lui. Il avait été ailleurs, un instant. Comme la plupart du temps, à vrai dire. S'il ne rêvait pas il rêvait quand même, éveillé. C'était plus fort que lui pourtant. Il avait déjà essayé de rester présent constamment, mais ça lui avait demandé un effort si important qu'il s'était résigné à abandonner. Abandonner tant qu'il était encore temps. Avant que la réalité ne le rattrape et ne l'étouffe. Mais pas avant qu'il lui soit impossible de rêver seul. Une injection donc, et c'était parti.

De la neige. De la neige, partout. Un sourire. Quand il était enfant il n'en avait jamais vu, ce n'est qu'une fois à New-York qu'il avait pu profiter des joies du lancer de boule de neige. A ce moment-là il ne savait pas encore qu'il n'avait toujours rien vu de la neige. Il lui fallut attendre ses toutes premières vacances avec Kal' pour s'en rendre compte. La neige était synonyme pour lui d'excellents souvenirs en sa compagnie, une des premières fois où la réalité ne lui avait pas tant déplu que cela.

Kaaaallista ! Son appel fit s'écrouler de la neige sur lui, il ne put s'empêcher d'éclater de rire. Cependant, quand il se releva...

Ecrit dans le stress après moult attente. <3
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Kallista A. Queensway
Kallista A. Queensway

DREAM ON

◊ WHO : Jessica Biel
◊ QUOTE : Tu sais quand tu veux vraiment quelque chose, tu fermes les yeux et tu le désires très fort. Dieu, c'est le mec qui en a rien à foutre.
◊ PSEUDO : Queen


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MessageSujet: Re: Thanks for the memories. | ft. Gabriel |   Thanks for the memories. | ft. Gabriel | EmptyJeu 2 Sep - 17:54

Invaders Must Die .



    Kallista avait une chanson dans la tête. Qui n'avait rien à voir avec ce qu'elle faisait d'ailleurs. Car oui, quel était le rapport entre étrangler une personne - et même, étrangler un ami - et cet air bien connu de MGMT, kids. Aucun. La blonde tira ce qui semblait être Gabriel plus près d'elle, tandis qu'une autre Kallista la regardait d'un air éffaré. Elle aurait pu vociférer un tonitruant " Kestalapetasse " si cette dernière n'avait pas trouvé la bonne idée de l'attaquer.

    Oui. Elle n'était pas chez elle, aussi, toute action anormale attirait une sympathie extrême - mais vraiment, vous voyez, genre, super acceuil à bras ouverts - de la part des projections. Pour le moment, l'agression n'était pas trop violente, elle lui lançait ce qu'elle avait dans les mains. Si ses souvenirs étaient bons, ou plutôt si ceux de Gabriel étaient exacts, il ne s'agirait que de neige. Et bingo. Pleine tête. Kallista numéro un - la vraie la chieuse - montra des dents, lâchant le cadâvre du souvenir de Gabriel.

    Qui tomba au sol dans un bruit étouffé au passage. Kallista deux n'avait pas l'air hyper contente de voir son "poto" tué de la sorte, en plein souvenir. Ce qui pouvait, d'ailleurs, être compréhensible. Et, comble du comble, bonheur du bonheur, le très bruyant "Kallistaaaaaaa" qui venait de résonner provenait du seul, de l'unique, Gabriel. Encore pris dans la neige, qui venait de relever le nez d'un air éffaré.

    C'est qu'il avait l'air mignon, avec ses grands yeux bleus et le nez plâtré de poudreuse. La vraie, de poudreuse. Kallista distingua dans ses traits une expression bien connue, celle de l'incompréhension. Malheureusement, celle ci ne restait jamais qu'un ombre sur le visage du scientifique. Et c'était bien dommage. Elle grogna en tentant d'envoyer son pied dans le visage de la seconde blonde, qui voulait désormais lui faire la peau.

    Et gabriel avançait. Kallista releva les yeux et apperçut aux fenêtres quelques visages qui la fixaient. Elle avait déjà vu certains James Bond. S'étant toujours dit que c'était extrêmement éxagéré d'ailleurs. A t-on déjà vu un brittanique aussi doué ? Bien sur que non, il n'y a que les russes pour faire ça. Et justement, elle pressentait, oh juste un pressentiment bien sûr, qu'il allait bientôt falloir muter en Angelina Jolie pour pouvoir s'en tirer sans se faire tuer dans les cinq prochaines minutes. Une sorte de survival tout droit sorti d'un tekken.

    Contrairement à Kids, la chanson qui se prêtait pour le mieux à la situation était probablement Invaders Must Die. Elle se sentait comme japonais en territoire chinois, aux alentours de 1942. Pour le moins indésirable. Kallista l'Enragée, la seconde, se jeta presque à son cou dans la foulée, ce qui lui arracha un cri de mécontentement. De toutes façons, elle pouvait bien mourir maintenant, elle avait en théorie tué la projection porteuse du souvenir qu'elle voulait éffacer.

    Cette façon de faire plaisait incroyablement à Kallista. Pensez vous. " Comme à la mafia, ce souvenir je l'aime pas ? je le supprime.". Le seul vrai soucis restait Gabriel qui devait se poser beaucoup de questions. Et le fait que le rêve passe d'un bon Metal Gear Solid, où la discretion vous sauvait la vie, à un pur Devil May Cry, FPS ( Qu'est ce que c'est que ça ? un First Person Shoot bande de non-geek) où pour s'en sortir mieux valait tuer tout ce qui bougeait.

    Elle posa son pied sur le ventre de la projection pour le moins encombrante de la projeta, c'était le mot, plus loin dans la neige, avant de se relever. Kallista détestait se faire tuer. Elle préferait de loin organiser sa mort toute seule. Mais là n'était pas la question. Pour le moment, c'était les yeux bleus de Gabriel, complétement à l'Ouest, il fallait le dire, qui occupaient son esprit.



Invaders Must Die .
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