«Tout est provisoire : l’amour, l’art, la planète Terre, vous, moi. Surtout moi. La mort est tellement inéluctable qu’elle prend tout le monde par surprise. Comment savoir si cette journée n’est pas la dernière ? On croit qu’on a le temps. Et puis tout d’un coup, ça y’est, on se noie, fin du temps réglementaire.
La mort est le seul rendez vous qui ne soit pas noté dans votre organizer. »
— 99F

22 ans ♦ ♦ London

L'instantiation ? je l'ai découverte un jour de juin. Je venais de changer de médecin, j'optais pour des méthodes plus radicales, désespérée, je donnais de grands coups d'ailes imbéciles pour tenter de sauver ma misérable existence. Sur le prospectus, il y avait écrit qu'ils pouvaient réparer les vies brisées. C'est le Dr. Silvermann qui m'a parlé de l'instantiation en premier. Il me disait qu'au regard de mon état de santé, il n'y avait plus que cette solution, il me prescrivait l'instanciation comme on prescrit de la morphine à un malade en phase terminale.Pour tout vous dire, c'est comme ça que je le vois. Durant l'instanciation, il n'y a aucune forme de maladie, je me sens seine, neuve à nouveau. Je vis. Je sais enfin ce que l'on ressent lorsqu'on vit. Il n'y a plus aucunes contraintes. La liberté à l'état pure. S'en est jouissif. A mon avis, écrire ici l'avis de votre personnage sur cette pratique et ses dérives. Aujourd'hui, écrire ce qu'apporte l'instantiation à votre personnage ici ainsi que s'il serait capable de s'en passer ou non. Si j'ai un totem ? écrire si votre personnage possède un totem (rappel - un totem est un petit object que seul son propriétaire peut toucher, il permet de ses rappeller ce qui est rêve, et ce qui est réalité.

UN PERE NOËL POUR CENDRILLON SANS ESCARPINS

J'ai vécu toute ma vie en sachant ma mort proche et inéluctable.

On a détecté à ma naissance une malformation du cœur. J'ai faillit mourir quelques heures plus tard. Toute mon existence s'est organisé autour de cette affirmation: quoiqu'il arrive, je mourrais jeune et dans d'atroces souffrances. Pas de veines espérances, il y a longtemps que l'idée de vieillesse ne fait pas partie de mes concepts. Je quitterais le monde des vivants tôt, et je pourrirais bien avant vous. Je suis une condamné, et comme tout les condamnés, je n'ai plus d'espoir. Si ce n'est que ma mort soit la plus brève possible.
Je n'ai pas eu une enfance comme les autres. Toute activité demandant un tant soit peu d'effort m'était interdite. Je sortais peu de chez moi, préférais la compagnie de mes amis imaginaires au reste de l'humanité. Les autres enfants ne m'aimaient pas. Ils me prenaient pour une bête étrange et incompréhensible. Je crois que je les effrayait un peu.
Ma famille redoublait d'attentions à mon égard. En bon croyant, ils pensaient farouchement que m'aider, c'était accomplir la volonté de Dieu, qui pourtant à travers moi avait souhaité les punir. Purement paradoxale, je vous l'accorde. Leur foi allait me sauver, ils en étaient persuadé. Et moi, je m'accrochais farouchement à cette idée qui semblait être le seul remède à ma terrible maladie.

Chapitre 1 : Prémisse à la décadence.
Tu dois admettre qu’il est possible que dieu ne t’aime pas du tout.

-...Délivre nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps ; par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que Tu promets et l’avènement de Jésus-Christ, notre Sauveur. Amen.

-Amen.

Les mots sonnent terriblement faux. Des mois que je fais semblant de croire en quelque chose qui me semble à présent tellement factice. Cela les rassure de penser que je m'accroche encore à Lui. Mais si il existait, aurait-il laisser tout cela arriver? J'ai faillit perdre la vie il y a quelques mois. Les histoires de tunnel blanc qu'on vous raconte ne sont qu'un ramassis de mensonges. Par contre, il est vrai qu'à l'heure du moment fatidique, on revoit notre existence défiler devant nos yeux. Et ce que j'ai vu ce jour là m'a trop fortement déplu. Je ne suis pas une enfant de Dieu. Le seigneur n'existe pas, j'en ai l'intime conviction.
Le père Hoover pose sa main sur mon épaule, perdue dans mes pensées, ce geste m'arrache un tressautement.

- Il te délivra du mal pandore, j'en suis certain.

J'acquiesce poliment.
Sa grosse main grasse qui me presse trop fortement l'épaule me donne la nausée. Son regard avide vers mon décolleté m'arrache un renvoi. J'ai envie de lui vomir dessus, mais je ne le fais pas.

-Ca ne va pas Pandore? C'est ton cœur?

-Je crois que je vais aller prendre l'air mon père.

Contre le mur de l'église, je vomis mes tripes. Mon cœur s'est anormalement emballé. Mais qu'est-ce qui m'arrive? Ma respiration est rauque, elle ressemble au sourde rafle d'un taureau en rûte. J'ai l'impression qu'on vient de m'enfoncer un couteau brulant dans la poitrine. Je m'effondre. Je sens la main acharné de Dieu qui se referme sur mon bras droit. Trou noir.

quand je me réveille, je suis entouré par un halo blanc. J'ouvre lentement les yeux. L'odeur qui dégage de la pièce est celle de l'hôpital. Je commence à la connaitre par cœur. A mes côtés, il y a un ange. Un jeune homme aux cheveux d'un blond couleur de blé qui me regarde inquiet. Je tombe amoureuse de lui. Je ne crois foncièrement pas au coup de foudre, mais je dois dire que je l'ai aimé tout de suite. Il avait dans le regard cet égarement que je lisais dans le mien. Et puis, il m'avait sauvé la vie...

Chapitre 2: La chute.
Et alors il s’est passé quelques choses, je me suis laissé aller, dans un total oubli de moi même envahi par la nuit le silence et la plénitude. J’avais trouvé la liberté. Perdre tout espoir, c’était cela la liberté.


Il s'appelait Socrate. Je le savais riche et ambitieux. Il était d'un naturel plutôt calme et réfléchi. Socrate me promettait tant de choses, mais surtout, Socrate ne me jugeait pas, ne me considérait pas comme une petite chose fragile et misérable. Socrate était médecin, et j'avais décidé de lui confier mon existence.
Nous vivions à deux, nous étions inséparables, je l'aimais à en devenir folle. Et puis un jour, Socrate m'a parlé de l'instanciation.

LES ANGES N'AIMENT PAS DEVENIR VIEUX

Ici, vous nous décrirez le caractère de votre personnage afin que nous puissions mieux le cerner, que nous puissions découvrir son tempérament de cochon ou son adorable penchant pour l'entraide. Vous pouvez le faire sous forme de synthèse ou sous forme d'anecdote(s). N'oubliez pas de respectez les traits principaux du groupe que vous avez choisi. (15 lignes minimum) [Texte à effacer lors de la rédaction de votre présentation.]

LES LUMIERES DANSENT DANS L'AMBULANCE

Donne-nous cinq caractéristiques concernant ton personnage en passant par l'accro au vernis rouge ou bien au gars totalement geek n'arrivant pas à s'assumer. Tes petits secrets seront alors dévoilés au grand jour... laisse donc parler ton imagination débordante. Vous pouvez ne pas développer et seulement faire une liste de caractéristiques (traits de caractères, goûts, amis...), comme vous pouvez organiser cette section en catégories et rédiger quelques phrases explicatives sur chaque point (phobies, manies, tics ou encore peurs.) [Texte à effacer lors de la rédaction de votre présentation.]

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