« Moi je vais comme un assassin en campagne ; Et je taille au couteau des sourires sur les joues des princesses. »
— saez

23 ANS ♦ DREAM RIDER ♦ DUBLIN

L'instantiation ? je l'ai découverte Grâce à elle qui, perdue, voulait simplement qu'on se perde ensemble. Pour tout vous dire, L'instantiation c'est un peu la sauver à chaque nouveau rêve. Je n'ai plus peur, aujourd'hui, des rêves. Ils se contrôlent, et on ne s'y perd plus. Je la sors de là à chaque éveil. Je lui montre qu'on est pas forcé de mourir, pour recommencer à vivre. A mon avis, c'est juste une drogue de plus, un moyen d'oublier que le temps passe, que sa vie, on la rate. Rêver, on savait tous le faire, il suffisait de fermer les yeux. Ces songes là, c'est plutôt comme se retrouver dans le coma. Comme si on n'était pas encore assez inerte comme ça. Je l'ai perdu là-bas, alors j'en perdrais mille autres pour ça. Aujourd'hui, c'est l'instrument d'une vengeance. Elle me manque un peu plus tous les jours. Alors moi aussi je dérive, et me laisse emporter. Mais impossible de me perdre, impossible de me laisser aller. C'est comme si la réalité s'accrochait, alors instinctivement, je la tiens. Mais qui le rêve ne rattrape-t-il pas ? Et il y a toutes ces filles qui m'attendent, qui ne voudraient que m'ouvrir leurs bras, pour que je leur montre ce qu'est être aimé ou pas. Il suffit de leur souffler l'idée et... Si j'ai un totem ? Bien sûr. Un morceau de cristal arraché au pendentif de ma mère. Dans mes rêves, il ne reflète plus aucune couleur.

UN PERE NOËL POUR CENDRILLON SANS ESCARPINS

Ici, vous rédigerez l'histoire de votre personnage, en un texte synthétique ou en plusieurs anecdotes. Un minimum de 40 lignes est demandé. Il est important que vous spécifiez clairement ici pourquoi votre personnage est dans le groupe que vous avez choisi. [Texte à effacer lors de la rédaction de votre présentation.]

LES ANGES N'AIMENT PAS DEVENIR VIEUX

Vaughn était adorable, avant d'être effrayant. Il faisait partie de ces gosses qu'on disait adorable jusqu'à ce que leur calme passe pour un esprit dérangé. Il ne parlait jamais assez, et quand il se laissait aller, ses mots serraient le cœur tant ils manquaient de sens. Pourtant pour lui, ces mots voulaient tout dire. Vaughn était un incompris, un fou persuadé que les autres l'étaient. Vaughn était un gosse perdu qui avait peur de se perdre davantage, et qui s'accrochait à une réalité qu'il avait bâti de toute pièce. Mais ça valait mieux que pas de réalité du tout. C'était un rêveur. Un rêveur qui aimait que les rêves restent à leur place.

LES LUMIERES DANSENT DANS L'AMBULANCE

♦ achluophobe, le noir l'effraie autant qu'il peut l'attirer. Vaughn reste parfois des heures à trembler dans l'obscurité, imaginant les fantômes sortir de tous les placards. Et puis, il se lève et court se réfugier chez Lula. Même quand elle est pas là. Alors il crie "Lula" dans sa tête, et le noir s'en va.

♦ claustrophobe, parce-que l'esprit des autres est un espace clos d'où rien ne semble pouvoir sortir. Vaughn, on le refuse à toutes les entrées. Alors il craint d'être comme toutes ces idées folles que personne ne laisse jamais sortir, de peur de passer pour un fou.

♦ Il aime l'eau comme on aime le chocolat. La moindre goûte de pluie lui arrache les plus beaux sourires de la terre, et il peut rester des heures devant une fenêtre, à contempler le monde se noyer.

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