« La terre peut continuer de tourner, a partir de maintenant, c'est décidé, je ne dirais plus rien d'intelligent. »
— Rose.

25 ans ♦ Stairway to heaven ♦ Paris

L'instantiation ? je l'ai découverte le plus simplement du monde, par un ami, qui m'a disons, initié, et appris. Pour tout vous dire, a mes yeux, l'instantiation est un moyen des plus simples de créer, rêver, voyager sans bouger de son fauteuil, le mieux, c'est qu'après on peut faire partager cela... A mon avis, c'est un outil des plus intéressant, mais il est sur qu'il y a des risques... Et des imbéciles qui s'amusent a jouer avec. Aujourd'hui, après avoir découvert l'instantation, personne ne peut plus s'en passer, c'est impossible, c'est tellement magique. Même si, oui, techniquement, je peux toujours rêver sans être relié a une machine. Si j'ai un totem ? oui, j'en ai un... Des plus étranges, soit mais j'en ai un. Vous avez déjà vu un crayon a quatre branches, moi oui, et tel est mon totem... Dans la réalité, j'arrive a le faire tourner entre mes doigts des heures, en rêve, pas assez bien équilibré, je le fais sans arrêt tomber.

UN PERE NOËL POUR CENDRILLON SANS ESCARPINS

J'aime pas raconter ma vie... Mais puisque vous le demandez si gentiment.

D'abord il y a eu... La vie.Oui, la vie, je suis né, tout simplement, premier enfant d'un couple. Pansement pour soigner un amour perdu. Ça craint déjà, vous trouvez pas? En plus, disons que rien n'a marché... Quelle idée de faire un gosse pour se soigner. Enfin, rien n'aura servi a rien, car il y a eu le divorce, tout simplement. Mes trois premières années je les ai passées au milieu des disputes, des cris, disons une c'est pas le meilleur endroit pour un enfant vous pensez pas? Un appartement parisien des plus chics transformées tous les soirs a partir de 19h en champ de bataille. Les accusations, les insultes, c'est comme si tout était gravé dans ma mémoire tellement je m'en souviens. Ils se sont séparés au final, et c'est comme si c'avait toujours été ca, une semaine chez l'un, une chez l'autre... C'est joyeux, n'est-ce pas?

Puis il y eu... l'enfance, celle ou l'on parle sans penser, celle ou l'on pense sans parler, celle ou l'on rit, celle ou l'on vit. J'ai été dès mon plus jeune âge dans une école chic... Oui, ces écoles ou le jours de la rentrée on a l'essentiel du catalogue printemps-été des plus grandes marques de prêt-à-porter. Ces écoles ou les préjugés sont légions, et ou les gamins sont plus méchants que naïfs. Je me souviens, je devais avoir cinq ans, d'un gamin, déjà cupide, déjà vendu, qui se baladait avec une petite fortune de pièces de monnaie sur lui, et achetait tout, le droit de faire de la balançoire, de pousser les filles... Les enfants sont ridicules mais ceux-là...Les années passèrent du début de la maternelle a la fin du primaire, et je me renfermais de plus en plus...

Mais là il y eu une rencontre, de celles qui bouleversent des vies. Le premier jour de collège, je rencontrais Maxence, il était boursier, et il devint vite mon ami, il avait un an de moins que moi, et était intelligent, précoce en fait. Il avait une imagination débordante, qui déteignit sur moi jour après jour. C'était un ami, futé. A côté de lui tout le monde paraissait bête, nous passions notre temps ensemble, nous avons au fond grandi ensemble. Au milieu des rires c'était vraiment ca grandir, il m'a aidé, a découvrir qui j'étais. J'ai appris le monde par ses yeux d'inventeur. Sans lui, je pense que jamais la vie ne m'aurait souri.

Puis il y a eu le lycée, la fac, et l'arrivée dans la vraie vie. C'était sympa d'être aussi inséparables, toujours dans notre monde, inventeurs a nos heures perdues. Tous les deux, on a été admis a la fac, a Londres, la même. Pourquoi Londres? Parce que nous aimions les voyages, comme nous les aimons toujours aujourd'hui d'ailleurs. Tous les deux nous avons étudié, nous nous sommes amusés, pour nous ce n'était qu'un jeu cette vie, un jeu plein de question, de charabia et de réponses. Depuis quelques temps, mes 18 ans exactement, nous préférions nous perdre dans cet autre monde génial, notre pays des merveilles. Nous l'avions construit ensemble ce rêve étrange. Symphonie a quatre mains, dessin a deux pinceaux, nous nous prenions pour des artistes ou des savants fous, reste a savoir. Puis je l'ai perdu, il s'est perdu dans ce monde, alors que moi, je continuais a savoir que la vie était réelle malgré tout, lui l'avait laissée de côté... J'ai ainsi perdu mon meilleur ami, mon confident. Le rêve partagé est devenu son monde presque, comment l'en sortir, je ne sais pas... Mais c'est mon rêve maintenant qu'il revienne avec moi, en attendant, je le rejoins souvent, pour rire, pour créer, comme si c'était là la réalité, mais non.

Malgré tout, moi aussi je commence a être désorienté.

LES ANGES N'AIMENT PAS DEVENIR VIEUX

Mère nature a décidé que l'herbe était verte, alors j'ai décidé que je serais bête. Oui, bon, ce genre d'affirmations, ca me ressemble. Un type a moitié barré, dans son monde, barge et barjo, pour vous servir. Je suis fidèle a moi même en toute circonstances, gentil, bienveillant mais incongru, a sortir des réponses folles. Oui, je suis fou, tu es fou, nous sommes FOUS ! Voilà, car faute d'être l'intelligence incarnée, même si je ne suis pas con, je suis drôle, et oui, même si mon humour ne plait pas a tout le monde mon caractère général est drôle, presque hyperactif, toujours a gaffer, bien que d'un courage a toute épreuve et d'une débrouillardise étonnante. J'ai choisi que l'imagination et la créativité seraient mes principaux traits, alors c'est chose faite. Je suis peut-être lunatique et bipolaire, capable de passer du coq à l'âne, il m'arrive d'être sérieux dans des situations d'urgence. Cependant, dès que les sentiments sont en ligne de mire, je m'embrouille et je bidouille, ca devient n'importe quoi, c'est fou a ce point là. Quand j'ai une idée, elle me possède tout entier, c'est étrange peut-être, mais au fond une idée est pire qu'un virus, et moi plutôt qu'elle me rongent ces idées étranges et joviales, je préfère les aider a faire leur vie, a les réaliser.

LES LUMIERES DANSENT DANS L'AMBULANCE

♦ "C'est fou ca, je sais que je le suis... Mais je suis fou ET intelligent, pas fou et con, on peut pas tout avoir tout de même" La phrase que je sors dès que je peux... Oui, voilà on devine a quel point je suis barré rien qu'à cette réponse étrange a beaucoup de choses...

♦ "And the grass is green..." J'ai toujours adoré bidouiller, alors n'ai pas peur, mais ce que je préfère c'est colorier le monde a ma façon, dans mes rêves le ciel n'est jamais bleu et l'herbe prend rarement sa couleur naturelle.

♦ "Pan, Pan, ah, t'es mort..." Un passe-temps un tant soit peu étrange est mien, tout ce qui concerne les armes a feu, j'adore, étrange non? Mais je suis incollable la-dessus. Faut dire que j'adore en inventer de nouvelles, mais pas dans la réalité hein, dans la réalité c'est trop barbare.

♦ "Je marche en souriant, je souris en marchant" Ouais, c'est étrange hein? Seul exception, les passages cloutés et les escalators, je déteste les deux. Les passages cloutés, j'voudrais pas m'faire écraser, et pour les escalator, ca date de bien longtemps tout ca, ma grand-mère est morte après s'être rétamée du haut d'un escalator.

♦ "Ou l'on s'aperçoit que j'ai pas d'amis et que j'aime pas les curly" J'aime pas aller vers les gens c'est plus fort que moi, alors a vous de faire le premier pas.

♦ "Grooooooar" J'dois avoir quelque chose de Stitch dans les veines, j'adore tout faire exploser... et tout casser.

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