23 ANS ♦ ♦ LONDRES

Zadig est un prince, cherchant à sauver l’élue de son cœur d’une tour d’ivoire. Zadig est torturé, il rumine seul et détaché, dans les coins malfamés. Le petit frère, vit dans l’ombre nauséeuse d’un ainé on ne peut plus détraqué. C’est la vie, dit t’on d’un air vaguement compatissant. Ignorants imbéciles, ils ne connaissent rien de la véritable existence. Zadig sert les dents trop souvent, à s’en péter les os de la mâchoire, puisqu’il est désemparé face à ce tourbillon d’évènements plus dissolus les uns que les autres. Ces évènements, ils se dressent et forment le parcours chaotique d’un lunaire garnement. Zadig est incompris, sauf peut être d’Anatole malgré les apparences. « Mais cessons … » murmure t’il. « Cessons vite ce jeu stupide, il ne nous amènera qu’au fond des fossés. On a caressé la mort, elle ne tiendra pas longtemps avant de nous lacérer la gorge. » Alors le pauvre et versatile môme s'enfonce, doucement. Se noie dans tant de déraison et de problèmes. Jusqu'a ce qu'une soirée bouleverse le reste. Une idée se fourrant dans son crâne et en pourrissant l'ensemble. Accroché voracement à sa cervelle, elle descend et s'insinue jusqu'à ses entrailles. La sauver elle, et ... Se sauver lui même. Rongé par le remord, et assailli par a fureur. Deux extrêmes qui ne déverseront surement pas plus que du poison et du cauchemar.

Anatole est à l’origine d’un accident de voiture ayant eu pour effet la perte de mobilité des jambes de sa compagne de l'époque : Jazz. Sortie de soirée beaucoup trop arrosée. Avant de prendre le volant, Zadig son petit frère, et lui, s’étant violemment disputés. Puisque Anatole refusant catégoriquement de laisser conduire son cadet. Résultat des courses, la destruction de trois vies. A cette fameuse soirée, Candice était présente. Elle y a découvert son obsession, sa maladive obsession. Anatole. Un regard ayant suffit à l’attirer irrémédiablement, jusqu’à la pousser à faire ressurgir du néant ses obscurs démons. Après l’accident, elle n’aura plus qu’une unique idée en tête : posséder corps et âme l’objet de tous ses fantasmes, Anatole. Quitte pour cela à renouveler ses actes fort peu scrupuleux, et illégaux. Introduire une idée dans la tête de Zadig. - force Jazz a s’échapper de son emprise. Il ne peut que lui être mortel. - Zadig étant le meilleur ami de la petite brune, et en étant fou amoureux. Chose qu'il s'est empressé d'enfouir au plus profond de lui quand son ainé à son tour s'en est épris. Ne se souvenant que très vaguement du voyage de Candice dans son esprit, au jour d’aujourd’hui Zadig ne pourrait en aucun cas la soupçonner de quoique ce soit. Comble de l’ironie, la voilà depuis deux mois colocataire avec le couple déchiré. Ils n’avaient suite à la paralysie de Jazz, plus assez de revenus pour continuer à payer seuls le logement. Alors qu’elle feint d’être une amie sincère pour Jazz, elle ne lui veut en réalité que du mal. Au point de songer à la faire se perdre dans les limbes de sa cervelle. La raison étant que Candice le sait pertinemment, l’histoire de Jazz et d’Anatole ne semble pas être totalement finie. Les deux s’infligent les pires blessures et tentent de s’arracher l’un à l’autre. Anatole jouant les pires enfoirés que l’univers est porté en son sein. Mais rien y fait, un regard, Candice en est certaine, suffit à le faire flancher. Et cela, Zadig aussi le sait. Une véritable torture, que jour après jour son âme endure. Plus que jamais rattaché à Jazz, il l'a soutient et lui apporte la présence nécessaire. Quitte à rester dormir sur le canapé de l'appartement.

JAZZ H. WEETHAKERS. D’abord amie proche, Jazz n’a jamais été ce que l’on pourrait associer à une morne relation basée sur un fébrile jeu du cap ou pas cap. Non, Jazz, c’est beaucoup plus que ça. C’est le soleil des journées, et la lune des nuits. L’oiseau qui chante, même lorsqu’il pleure. La brunette est le fragile papillon que Zadig maintient en vie. Toutefois, Zadig a commis une faute grave pendant ce tour de manège. C’est de présenter sa muse à son frère décadent. Il ne pouvait bien évidemment pas rester de marbre, face à si joli minois. Et la concurrence qui se joue entre deux frères force souvent les choses qui ne devraient jamais se produire. Anatole est tombé dans ces putains de filets que l’on appelle l’amour. Et Jazz, elle l’a suivit. Aveugle à son premier prétendant. Et puis il y a eu l’accident, et à cet instant, c’était il lui semble, la chance qui tournait. Redevenant le centre d’attraction de sa vénus abîmée.
ANATOLE H. HODGKINS. Frère, putain de frère. L’amour déchire parce que la haine persiste. C’est une douce douleur, une souffrance malheureuse et triste. Une fille entre deux chiens mal dressés. Ils ne peuvent se séparer, le lien du sang est trop présent, et la tendresse maladive incrustée dans la chair. C’est un jeu dangereux, à celui qui lâchera le premier et qui succombera à l’attaque qui s’en suivra. C’est un manège qui flirte avec la mort. Ils pourraient s’y perdre, ils pourraient sombrer et jamais ne remonter la pente. Seulement c’est impossible, car finalement, si l’un plonge - l’autre ne l’avouera pas - mais le suivra immédiatement dans l’abyme. Si différents et pourtant semblables. Ils se comprennent et se haïssent pour ça. Relation fusionnelle et inconditionnelle de deux gamins se tapant dessus.
CANDICE JULIA MEYERS. Un serpent à la figure de sainte. Un ange tombé du ciel, levant au dessus de son crâne un glaive près à fendre l’air au moindre faux pas. Mais ça, il ne le sait pas. Une fille aux sourires hypnotiques, à l’aura délicatement enivrante. Elle est un parfum empoisonné, une fragrance intense qui l’emporte là où il ne devrait pas. Candice est la sorcière merveilleuse, celle qui le pousse à assumer ses penchants et ses travers, à lever le poing bien haut en l’air et crier ses revendications comme jamais il ne se l’était permis. Libératrice peut être, ayant cependant traficoté ses neurones sans son accord. Le poussant à effleurer à nouveau son ainé, quitte à s’y piquer. Puisque ce qu’elle désire, c’est voir naître la plus parfaite des idylles. Sans Jazz, il est vrai. Mais chute, c’est un secret.

JE VAIS ET JE VIENS ENTRE TES REINS

LIBRE - Liber-teen et moi-même avons durement travaillé sur deux personnages. Candice et Zadig, liés directement avec deux autres personnages. Les nôtres - Jazz et Anatole. Ainsi, nous ne sommes pas de cruelles bestioles, mais disons le sans détours. Nous voulons des rpgistes avec un bon - voir très bon - niveau d'écriture et prêts à s'investir sur la durée. Pas de quoi s'effrayer, je vous l'assure. Seulement, prendre le temps de réfléchir n'a jamais tué personne. Sur ce, je vous laisse avec nos deux bébés. Avis aux amateurs.