« Mais alors, dit Alice, si le monde n'a absolument aucun sens, qui nous empêche d 'en inventer un ? »
— Lewis Caroll

trente et un ans ♦ Where Is My Mind ? ♦ Londres

L'instantiation ? je l'ai découverte grâce à mon grand-père. Je suis entrée dans ce monde élitiste à l'âge de 11 ans. Nous nous enfermions dans le grenier et il nous arrivait d'y rester des heures pour perfectionner ce monde. Notre monde. J'ai eu envie de créer mon univers dans la réalité aussi, même si ça ne devait tenir que sur quelques centimètres de toile. Pour tout vous dire, au début, je le voyais comme un passe-temps, mais maintenant ce besoin de déformer la réalité à mon image m'empêche de voir trouver la réalité plaisante, elle me détruit... ou est-ce le rêve ?. A mon avis, il est rare de ne pas en devenir accro, on vous offre le jardin d'Eden vous refusez ? non, hé bien l'instantation c'est pareil. Aujourd'hui, je ne saurais pas m'en passer, rester dans cette vie trop longtemps me tuerait à petit feu, je déborde d'imagination pour créer et recréer encore... Si j'ai un totem ? Evidemment que j'ai un totem, je perd déjà le sens des réalités quand je l'ai avec moi alors je crois que se serait pire sans ! Il s'agit d'une carte, un 8 de coeur, 8... signe de l'infini. Lorsque je rêve, les coeurs au milieu s'agitent.

UN PERE NOËL POUR CENDRILLON SANS ESCARPINS

LES ANGES N'AIMENT PAS DEVENIR VIEUX

« Il faut se méfier de l‘eau qui dort », répétait souvent mon père.

Il me regardait dans les yeux, le sourire aux lèvres et disait exactement cette phrase.
Avant même de comprendre ce qu‘elle signifiait, je souriais en l‘entendant et le jour où, enfin, j'en compris la signification, je sus comme mon père m'avait compris.
Je suis relativement exigeante et froide d‘apparence, j'ai appris a ne pas laisser transparaitre mes émotions … De trop nombreuses fois je me suis laissé avoir par les requins du monde de l'art, il y en a dans tous les milieux et j'ai fini par le comprendre mais dans ce secteur, ils ne se contente pas d'être mauvais, ils sont aussi fonciérement intelligents.

Il y a quelques années j'aurais commencé en me décrivant comme douce et optimiste mais aujourd'hui c'est assez froide que je me présente aux gens, pourtant mon tempérament chaleureux et mon naturelle reprennent rapidement le dessus et dés que je me sens en confiance, je me permet quelques blagues malgré un humour que peu comprennent. Je suis cynique et sarcastique.
Exigeante avec moi-même, j'ai été affublé d‘une bonne dizaine de surnom au cours de ma carrière par les critiques et les galeries d'art.
Observatrice et créative, je met bizarrement ses qualités sur une forme de déformation professionnelle.

Mon tempérament de feu me rend séductrice autant que manipulatrice. ça n'est pas parce que je ne sais pas me faire comprendre sans froisser. Déterminée, j'obtiens toujours ce que je veux car de nature passionnée, je m‘investis énormément … dans tout ce que je fais, autant professionnellement que personnellement.
A en croire ma philosophie de vie, je préfère vivre 40 ans « à fond les ballons » plutôt que 80 de manière médiocre.

LES LUMIERES DANSENT DANS L'AMBULANCE

♦ Lorsqu'elle était enfant, Ellen avait un ami imaginaire qu'elle avait surnommé Bonz, il était assez petit, avait la peau rose et un chapeau haut-de-forme tout le temps sur la tête. Il est mort lors d'une noyade à la rivière. Aujourd'hui, la jeune femme le revoit dans certains de ses rêves.

♦ Elle fume un paquet de cigarette par jour et tient vraiment très bien l'alcool.

♦ Dans tous ces rêves, a chaque fois qu'elle entrevoit une coccinelle (volant, se posant sur son épaule, sur un mur, un dessin...) c'est qu'elle va se faire tuer ou se reveiller brutalement

♦ Ellen complexe sur la forme de ces jambes mais elle n'en parle jamais

♦ Lorsqu'elle peint, la jeune brune a besoin d'être seule... Elle s'enferme parfois des journées entières pour cela. S'il n'y avait pas les rêves, la peinture serait sa seule et unique drogue.

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