| | | LEE ▪▪ next stop is Atro City (over) |  |
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DREAM ON
◊ WHO : Nicolas Bemberg ◊ WHERE : London City ◊ PSEUDO : Apas
 | | Sujet: LEE ▪▪ next stop is Atro City (over) Ven 13 Aoû - 15:06 | |
|  LEE JUDE RHAPSODY « Certes, un rêve de beignet, c'est un rêve, pas un beignet. Mais un rêve de voyage, c'est déjà un voyage. »
— Marek Halter
25 yo. ♦ WHERE IS MY MIND ? ♦ LONDRES
L'instantiation ? je l'ai découverte à l'université. C'était un peu la nouvelle drogue à la mode et les étudiants en médecine ont eu vite fait de faire leur petit business une fois qu'ils ont su s'y prenndre. Pour tout vous dire, c'est un exutoire. Une fois que j'y ai gouté, je ne pouvais plus m'en passer. C'est tellement bon de se retrouver dans un monde à soi. A mon avis, c'est la meilleure chose qui soit. Après des années stériles en matières de nouvelles expériences, celle-ci était la bienvenue. Aujourd'hui, je suis accro, c'est vrai. Mais c'est mieux qu'une cure de désintox' l'instantiation... C'est mieux que tout, c'est un véritable pied. Si j'ai un totem ? bien sûr, il s'agit d'une figurine en plomb d'un ancien jeu de Monopoly représentant un chapeau haut-de-forme.
LES ANGES N'AIMENT PAS DEVENIR VIEUX
De nos jours, on pourrait croire que tout le monde est lisse. Aucune bosse, aucun creux, rien qu’une surface lisse sans défaut ni imperfection. C’est faux et on le sait tous seulement on ne veut pas se l’admettre. On ne peut pas croire que nous ne sommes pas parfaits tout simplement parce que nous sommes des Hommes. Lee l’a compris et refuse de se joindre à ce culte permanent de la personnalité que nous affectionnons tant. Anticonformiste et en marge de la société, Lee a tiré un trait sur son humanité dès l’âge de seize ans en consommant sa première ligne de cocaïne sur un vieux bidon d’essence coincé sous un pont londonien. Depuis, il ne reste qu’une coquille vide imbibée d’alcool et déchiré approximativement tout le temps. Lee a rapidement perdu fois en la générosité qui est censée qualifier notre genre. Certes on lui a proposé l’hospitalité mais par pitié plutôt que par altruisme. Livré à lui-même dans cette jungle urbaine qu’est Londres, il est devenu naturellement indépendant et très débrouillard tout en restant un enfant au fin fond de sa personne. A la fois plus adulte que n’importe quel businessman et plus insouciant qu’un gosse de dix ans, il pourrait être catalogué de schizophrénie si seulement il avait de quoi aller voir un psy. Il n’en est pas moins intelligent, voire très intelligent. D’un naturel méfiant et paranoïaque, il ne fait confiance à personne à moins que cette personne ne soit parvenue à le toucher, ce qui n’est pas une mince affaire.
Mais ça, c’était avant l’instantiation.
La première fois que Lee s’est retrouvé avec autre chose que de l’héroïne dans une aiguille, c’était pour tester ce nouveau truc à la mode. Son salaire venait de passer dans cette seringue de sédatif qui soit disant, faisait des miracles. Il y retrouva son enfance, son innocence et le confort du nid familial auquel il a été trop vite arraché. Dans ses rêves, il se dévoilait comme il était réellement. Un homme plein d’attention pour son entourage et même ceux qu’il ne connaissait pas. Un homme affectueux, préventif, compréhensif et protecteur. L’instantiation eu le don de le faire se ré-ouvrir au monde. Il voyait à nouveau le jour, une seconde naissance en quelques sortes. Il se remua, passa ses examens haut la main et rejoignit l’université dans un cursus de droit. C’était moins pour devenir avocat que pour profiter plus rapidement de l’instantiation que les élèves de médecine mettaient à leur disposition sur un plateau d’argent. A présent aussi clean que Kurt Cobain, il fait croire que la drogue et lui, c’est fini mais comme beaucoup le savent, on ne peut pas arrêter tout sur un coup de tête, volonté ou non…
LES LUMIERES DANSENT DANS L'AMBULANCE
♦ fait croire à tous ses proches qu'il a arrêté de se droguer. c'est faux, la cocaïne fait toujours partie de sa vie, mais il en prend moins et fais plus attention lorsqu'il achète et consomme.
♦ accro à l'instantiation, il y a recours pour retrouver sa petite sœur qu'il est accusée d'avoir abandonnée lors d'une promenade en campagne. il y revoit également ses parents avant qu'ils ne le renient.
♦ a tendance à devenir taré lorsqu'il boit du café. la caféine aurait sur lui un effet néfaste si bien qu'il s'interdit lui-même d'en prendre. cependant, certaines de ses connaissances au courant de ce travers s'amuse à en glisser dans ce qu'il boit...
♦ il a été déclaré comme schizophrène léger après sa première consultation chez un psychologue réputé de Londres. son cas étant intéressant, il a pu avoir une ristourne sur le prix de l'entrevue qui aurait largement dépassé sa paye d'ouvreur dans un cinéma.
♦ maladroit comme pas deux avec les femmes, il n'a jamais réellement eu de relation longue durée (ni même de courte durée) préférant les services des professionnelles pour le moment.
- Spoiler:
Je suis Fiona. J'ai choisi Nicolas Bemberg en avatar, et en plus de cela c'est un personnage inventé. J'ai découvert ce sublime forum sur Bazzart , et je pense que c'est une perle rare. Je dois remercier cycy-cycy. Et le mot de la fin me revient car j'ai envie de vous dire mangez une pomme.
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Dernière édition par Lee J. Rhapsody le Dim 15 Aoû - 21:35, édité 5 fois |
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| | Sujet: Re: LEE ▪▪ next stop is Atro City (over) Ven 13 Aoû - 15:06 | |
| UN PERE NOËL POUR CENDRILLON SANS ESCARPINS Depuis son plus jeune âge, Lee a toujours été choyé par ses parents. Tous les aînés le diront, lorsqu’on est seul tout va pour le mieux, mais que le suivant débarque les rôles changent. Personne n’osera l’avouer mais un jour fait pas comme les autres, on en vient à haïr le second. Celui qui récolte toute l’attention qui nous était autrefois dédiée se met à nous insupporter au plus haut point qu’on en viendrait presque à jurer sa perte. C’est ce qui est arrivé à Lee. La naissance de sa peite sœur a provoqué chez lui un changement de comportement qui pouvait tout d’abord sembler insignifiant mais qui se révelera déterminant à la vue des évènements qui ont suivi.
Lee avait six ans lorsque sa sœur vit le jour dans une clinique de Reading. Tout allait pour le mieux, il n’était pas vieux, mais savait quand même qu’un bébé avait besoin d’attention. Seulement, il se disait aussi que sa mère suffisait à surveiller Eden, bien qu’elle soit fraîchement sortie d’un ventre. Cependant, son père ne semblait plus trouver le temps pour entraîner son fils au football ou au hockey. Il ne trouvait plus non plus le temps de l’emmener à des matchs ou au zoo. C’est bien simple, ses parents avaient du temps à revendre pour Eden mais plus pour Lee. Le garçon se renferma instinctivement sur lui-même, n’adressant plus la parole à quiconque ormis une jeune fille légèrement plus jeune que lui que personne n’avait jamais entendu parler. Les années passèrent, ses parents le firent suivre plusieurs thérapies ayant pour but de le re-socialiser, de le ré-ouvrir au monde, mais elles se conclurent toutes par un échec cuisant. Il n’y avait rien à faire, Lee était plongé dans un mutisme irrécupérable. Pensant remédier à cette situation, la famille Rhapsody partit en séjour à la campagne dans une maison de famille bordée par des champs, un bois et la Tamise, en bref : un petit coin de paradis.
Il y a des fois on jure leur perte, on tient des discours horribles sur eux mais jamais, au grand jamais, on n’oserait passer à l’acte. Seulement voilà, on l’a entendu en parler de sa sœur et pas avec les plus agréables mots de la langue de Shakespeare. Il ne parlait pourtant qu’à celle qui ne parlait pas, il avait pris les précautions nécessaires pour ne pas se faire prendre et pourtant, ça n’a pas loupé. Eden, dix ans, était venu trouver ses parents, leur annonçant qu’elle partait se promener sur les bords de la Tamise avec son grand-frère alors âgé de seize ans. Ils furent surpris de les voir faire quelque chose ensemble et ne se bousculèrent pas pour vérifier si la petite fille disait vrai. Lee, au courant de rien, était paisiblement allongé dans l’herbe verte du jardin, à l’ombre d’un grand noisetier en train de lire un livre. Lorsque ses parents, du haut d’une fenêtre du second étage de la maison, l’aperçurent ils furent pris d’une rage doublée d’une inquiétude pour leur petit bébé, seule dans la forêt.
« Où est-elle Lee ? Où est Eden pour l’amour de Dieu ? »
« J’en sais rien, j’vous le jure ! »
C’était la première fois qu’il parlait à ses parents depuis presque dix ans et ils ne semblaient pas s’enrendre compte. Il leur importait peu que leur fils ait miraculeusement décidé de leur adresser de nouveau la parole. La seule chose qui comptait pour eux, c’était Eden, la merveilleuse et douce Eden. Ils ne la retrouvèrent pas ce jour là, malgré l’aide de la police et des villageois des alentours. Ni ce jour là, ni ceux qui suivirent. La petite avait disparu sans laisser aucune trace derrière elle. La vérité, c’est qu’elle en avait marre d’être couver par ses deux parents, de ne pouvoir expérimenter ce qu’était la vraie vie sans craindre un passage au urgences pour un petit hématome sur le genoux. *** Tout se passa très vite après le supposé enlèvement d’Eden. C’était au tour de ses parents de ne plus lui parler. Pendant plusieurs semaines, ils ne s’occupèrent plus de lui, le laissant se faire à manger seul, faire ses lessives. Rien de bien méchant en premier lieu, mais ils usaient de ce nouveau temps libre pour mettre en place ce qui serait certainement la plus grosse erreur de leur vie. Ils prirent finalement rendez-vous chez un notaire, obligeant Lee à les suivre. L’adolescent ne comprit rien à l’entretien, du moins pas avant qu’on ne le lui explique avec des mots normaux et compréhensibles d’un jeune de seize ans ne s’intéressant en aucun cas à toutes ses démarches macabres qui peuvent avoir lieu chez de tels prestataires. Il comprit alors que ses parents avaient décidé de l’émanciper, ne le considérant plus comme leur fils. Leur version des faits était qu’il avait délibérément poussé Eden dans la Tamise, qu’elle s’était noyée et que le courant avait transporté son corps jusqu’à la mer. Un homicide en quelques sortes. La version de Lee était toute autre, mais c’était un jeune, on s’en foutait bien de ce qu’il pouvait penser.
Il se retrouvait donc en bas de chez lui, deux valises contenant toutes ses affaires à côté de lui, son sac sur le dos et son argent de poche du mois dans son porte-monnaie. Il en claqua la moitié pour se payer le voyage jusqu’à Londres. L’autre moitié partit en fumée rapidement en chambre de motel miteux et en bouteilles d’alcool. Son monde s’écroulait. Sa vie partait en lambeaux. Il ne lui restait plus rien à quoi se raccrocher. Il trouva refuge dans un squat en bordure de la ville, dans un quartier réputé pour être le plus mal famé de la ville. Il n’y avait dans cet immeuble désaffecté que des jeunes dans les âges de Lee. Loin de tous partager la même histoire, ils étaient néanmoins plus soudés que n’importe quel autre famille modèle. Après quelques jours à être mis à l’écart, Lee trouva finalement sa place dans cette communauté pour le moins étrange, en tant que celui qui leur ramènerait de l’argent. Dans les deux premières années, Lee travailla au noir pour un restaurant, faisant la plonge jusqu’à la fermeture aux alentours d’une heure du matin et cuisinant aussi parfois pour remplacer le chef. Il partageait l’intégralité de sa paye avec ses nouveaux frères et sœurs. Quelques jeunes filles faisaient en effet partie de leur communauté et parmi elles, Lee retrouva celle à qui il avait tout confié des années plus tôt. Elle ne lui avait jamais dit son prénom et il ne l’avait pas revu depuis ce week-end à la campagne, cela faisait donc plus de deux ans lorsqu’il la remarqua. Ils n’étaient pas si nombreux lorsque Lee avait fait son apparition, mais beaucoup les rejoignirent après. Il n’osa pas pour autant aller lui parler. La consommation de stupéfiants et autres drogues dures étaient monnaies courantes dans ce quartier, Lee n’y échappa pas et en devint même rapidement accro. Cocaïne, héroïne, peu importe le nom, il en prenait et ne se cachait pas pour la consommation.
Dans les jours qui suivirent, la police fit une descente dans leur fief. Ils embarquèrent une bonne partie des jeunes présents, y compris Lee et cette jeune fille qui l’obsédait de plus en plus. Il passa une nuit au commissariat avant d’être emmené dans le bureau de celui qui s’occupait certainement des réinsertions des toxicos londoniens.
« J’vais pas y aller par quatre chemins mon coco…. » il essayait très certainement de paraître ‘’dans le vent ‘’ ou ‘’à la page’’ auprès des jeunes à qui il venait en aide. « … T’es pas très bien parti. Mais ça, c’était avant que je ne vois ton dossier. Ce serait moche d’ajouter un casier judiciaire à tout ça. Alors voilà ce que je te propose. Tu vas nous faire … 120 heures de travaux d’intérêts généraux et en échange, on te propose une bourse pour l’université de ton choix. Qu’est-ce que t’en dis ? »
Lee n’eut pas besoin de beaucoup de temps pour prendre sa décision. La chance de poursuivre ses études, il l’avait attendu depuis un certain temps et maintenant qu’elle s’offrait à lui, il n’allait pas cracher dessus, aussi défoncé qu’il soit. Il passa rapidement l’examen d’entrée et choisit d’aller au King’s College pour suivre les cours de droit. *** L’université, c’est un autre monde. Les meilleures années de notre vie à ce qu’il paraît. Malgré les obligations qui le liaient à son commissariat de secteur, Lee avait bien l’intention de profiter de ces quelques années d’études et de plaisir qui s’offraient à lui. Tout allait pour le mieux, il ne s’ouvrait pas aux autres pour autant, mais il excellait dans ses cours ce qui lui valait l’admiration de ses professeurs. Toujours fidèle à sa nature solitaire, Lee ne se mêlait guère aux autres étudiants, hormis pendant les soirées fréquentes qu’il pouvait y avoir sur le campus. C’était la part belle à toutes les expériences de la vie, bien que Lee en ait déjà quelques unes à son actif comme la prise de drogues qui était devenu chez lui un hobby tout à fait discutable, nous en conviendrons. Il pensait avoir une longueur d’avance sur ses camarades, c’était faux. Il n’avait pas connu l’amour. Que ce soit le concept ou bien l’acte en lui-même. A dix-huit ans, il était toujours vierge. Il en avait eu des propositions, mais les avait toujours déclinées plus ou moins poliment. Que ce soit avec une femme ou un homme, Lee se retrouva rapidement expert en la matière mais il était toujours réticent au niveau des sentiments. On ne lui avait rien appris à ce sujet et il n’osait pas se montrer, de peur de perdre le contrôle de lui-même alors qu’il était parfaitement sobre. Cela ne l’embêtait pas plus que ça de se droguer devant d’autres personnes, car ils savaient qu’il n’était pas dans son état normal. En revanche, personne ne le connaissait sous sa vraie nature.
C’est également à l’université qu’il expérimenta pour la première fois l’instantiation. Le campus était partagé par toutes les filières et il s’avéra que les étudiants de médecine avaient accès à certaines parties de l’université en dehors des heures de cours réglementaires. Lee, après avoir effectué ses travaux d’intérêts généraux, s’était dégoté un job d’ouvreur dans un cinéma. La paye n’était pas faramineuse mais avec les heures supplémentaires et le week-end il arrivait à vivre plus que décemment. C’était la fin de sa dernière année scolaire. Il avait vingt-deux ans et avait économisé pendant plusieurs mois pour louer son premier appartement une fois l’université finie. Lorsqu’un futur médecin le démarcha pour testé leur nouveau sédatif, il accepta. Les promesses étaient magnifiques et inespérables à la fois. Comment un simple liquide pouvait le faire revoir sa sœur ? La somme à payer était faramineuse, mais il n’hésita pas une seule seconde. Il était prévenu, il n’aurait que quinze minutes.
Une fois le liquide transféré dans son organisme, Lee plongea dans un sommeil très spécial. Il atterrit devant la maison qu’il occupait autrefois avec ses parents et sa sœur à Reading. Une boule fit son apparition dans son ventre. Il croisa ses bras sur la douleur, pensant la faire disparaître. Elle s’accentua. La peur peut être, il ne savait pas à quoi s’attendre après tout. Ses jambes étaient faites de coton, mais il arrivait à avancer quand même. Il se dirigeait vers la porte d’entrée. Les vitres sur le côté de la porte lui projetaient son reflet. Il portait un costume sobre, avec une chemise blanche déboutonnée au col. Il avait du mal à se reconnaître. Sa main se posa fébrilement sur la poignée, la tourna et il poussa la porte d’un bras engourdi. Des cris lui parvinrent de l’intérieur. Lorsqu’il fit son entrée, les têtes se tournèrent vers lui. Ses parents et deux petites têtes blondes lui souriaient ainsi que sa petite sœur. Petite n’était peut-être plus l’adjectif adéquat à en juger par les formes qui se dessinaient sous ses vêtements. Des larmes lui montèrent aux yeux lorsqu’Eden se jeta sur lui, l’enserrant dans l’étau de ses bras fins. Il plonge son visage dans les cheveux de sa sœur, respirant son parfum de fraise. Les larmes coulèrent sans qu’il ne puisse les arrêter. Elle se dégagea et le regarda d’un drôle d’air. Sa voix cristalline s’éleva dans les airs, brisant le presque silence qui s’était installé.
« Tout va bien Lee ? T’as l’air bizarre… Tu m’as manqué grand frère. » *** Au fur et à mesure que la technique se développait, l’instantiation se répandait dans la rue. Lee trouva un petit commerce, au coin de sa rue qui louait sa cave à un médecin proposant une dose de sédatif pour une heure de rêve à qui le voulait et surtout à qui pouvait le payer. Etant sortit de sa promotion avec les honneurs, malgré un notable relâchement en fin d’année, Lee n’eut aucun problème à trouver un emploi dans un cabinet d’avocat. Les premières payes lui permirent de se payer un appartement, puis de continuer à s’adonner à son hobby favoris et enfin de pouvoir se payer une à deux séances d’instantiation par semaine. Il restait toujours aussi discret mais n’acceptait pas de se joindre à ses collègues pour boire un verre, de peur qu’il ne se laisse trop aller. Alors il sortait seul dans les pubs, allant là où ses pieds le menaient et retrouvant toujours plus ou moins facilement le chemin de son appartement.
Un soir de l’année passée, alors qu’il vagabondait comme à son habitude dans une rue connue pour ses pubs animés, son choix se porta sur le Vodka Bar. Un nom accrocheur. Il s’installa au bar, commanda une des spécialités du serveur et admira sa dextérité avec son shaker. Quelques instants plus tard, un jeune homme de son âge ou peut être un peu plus vieux, pris place à ses côtés. D’oridinaire peu loquace, l’alcool lui délia peu à peu la langue.
« T’es pas d’ici toi pas vrai ? »
« Ca s’entend tant que ça ? »
« Oh oui, et pas qu’un peu Gringos. »
La soirée se termina, ils étaient tous les deux imbibés de vodka et avaient les pensées embrumées. Lee lui proposa de rester à son appartement puisque le ricain, Liam, était de passage à Londres et que, pour une raison qu’il n’a pas voulu dévoiler, il ne voulais pas se faire remarquer. Plus les jours passèrent, plus les garçons se rapprochaient. Tous deux d’un naturel méfiant, ils finirent néanmoins par devenir amis, ce qui est un grand pas pour Lee. Depuis ses années passées au squat, il n’avait fait confiance à personne d’autre qu’à lui-même. Liam était quelqu’un, pas comme lui, mais assez vrai pour mériter que Lee prenne un risque.
Dans la semaine qui suivit, Lee, transporté par l’euphorie de cette nouvelle amitié et d’une victoire importante pour son cabinet, forca un peu la dose de son mélange préféré. Il ne pensait pas réellement à ce qu’il faisait et se fit l’injection, comme il avait l’habitude de le faire. Ne pensant plus à Liam qui pouvait rentrer à tout moment, il laissa même ses flacons sur la table basse et se laissa aller sur le dossier du canapé. Mais dans ses délires, il revit ses parents lui crier après lorsque sa sœur avait disparu. Il revit la porte de sa maison se fermer, le laissant seul face au monde à tout juste seize ans. Il voyait le visage poupon de sa sœur qui lui souriait, comme si rien ne s’était passé. Les larmes lui brûlaient les yeux, mais il ne voulait pas pleurer. Soudain, il se sentit minable, et alors qu’il se sentait partir, il entendit vaguement la porte s’ouvrir. Lee cru percevoir le rire de Liam qui revenait d’un rendez-vous ou quelque chose dont il ne se souvenait plus. Lorsque son ami comprit que Lee n’était pas dans son état normal, il se précipita à ses côtés.
« Putain, mais t’as foutu quoi ? »
Lee fut secoué d’un rire sarcastique, montrant d’un bras faible les flacons sur la table en verre.
« Tu crains ! Bordel, j’fais quoi moi maintenant ? »
« A toi de me le dire… Tu crois que ça vaut la peine de sauver un mec comme moi ? »
Liam savait. Lee lui avait raconté ce qui lui était arrivé. La tête du jeune homme retomba mollement sur son épaule, la bouche entrouverte et les yeux clos.
Lorsqu’il les rouvrit, Lee était sur un lit d’hôpital. Sans vouloir se l’avouer, il aurait aimé trouver Liam à ses côtés, plutôt que ses parents. Oui, ils étaient là, à le regarder avec des yeux humides et rougit par le remord. Ils fondirent en excusent, mais Lee les ignora, et partit si tôt le discours sempiternel de l’infirmière faisant l’apogée des cures de désintox’ fini. Il retourna à son appartement, mais le trouva vide, sans aucune trace de Liam qui avait repris tout ce qu’il avait laissé. Lee ne savait qu’une chose, il vivait à New York. Sans plus attendre, il mit de côté pour pouvoir se payer une semaine à la Grosse Pomme et tenter de retrouver celui qui avait cru en lui.
Dernière édition par Lee J. Rhapsody le Sam 14 Aoû - 18:46, édité 4 fois |
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◊ WHO : Rachel McAdams ◊ WHERE : Los Angeles ◊ PSEUDO : ♦Tinker'Bell
| | Sujet: Re: LEE ▪▪ next stop is Atro City (over) Ven 13 Aoû - 15:09 | |
| Welcome sur le fo' ! =)  Excellent choix d'avatars |
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DREAM ON
◊ WHO : Emily Browning ◊ WHERE : La Grosse Pomme. ◊ QUOTE : Mine eyes have seen the glory of the coming of the Lord: He is trampling out the vintage where the grapes of wrath are stored; He hath loosed the fateful lightning of His terrible swift sword: His truth is marching on.
◊ PSEUDO : Abby
| | Sujet: Re: LEE ▪▪ next stop is Atro City (over) Ven 13 Aoû - 15:18 | |
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◊ WHO : Matt Dallas ◊ WHERE : Paris ◊ QUOTE : La marche du vertueux est semée d'obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin surgir l'oeuvre du Malin. Bénit soit-il l'homme de bonne volonté qui au nom de la charité se fait le berger des faibles qu'il guide dans la vallée d'ombre de la mort et des larmes car il est le gardien et la providence des enfants qui se sont égarés. J'abattrai alors le bras d'une terrible colère, d'une vengeance furieuse et effrayante sur les impies qui pourchassent et anéantissent les brebis de Dieu , et tu saura pourquoi mon nom est l'Eternel quand s'abattra sur toi la vengeance du Tout Puissant...
◊ PSEUDO : X
| | Sujet: Re: LEE ▪▪ next stop is Atro City (over) Ven 13 Aoû - 15:20 | |
| Bienvenue à toi parmi nous, j'espère que tu t'amusera bien parmi nous et que tu te fera plein plein d'amis. Bon courage pour ta fiche et si tu as un soucis, un ennui ou une simple question, n'hésite pas, on est la pour sa. Passe un bon séjour parmi nous! |
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DREAM ON
◊ WHO : Olga Kurylenko ◊ QUOTE : C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut.
◊ PSEUDO : SPF
| | Sujet: Re: LEE ▪▪ next stop is Atro City (over) Ven 13 Aoû - 21:58 | |
| Bienvenue  |
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DREAM ON
◊ WHO : JLG weeeeesh ◊ WHERE : New-York City ◊ QUOTE : Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps. - grey's anatomy
◊ PSEUDO : caterpillar
| | Sujet: Re: LEE ▪▪ next stop is Atro City (over) Sam 14 Aoû - 13:26 | |
| BIENVENUE MON POULET  N'oublie pas que tu me dois un lien. (: |
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DREAM ON
◊ WHO : kristen stewart ◊ WHERE : London, england ◊ QUOTE : Sing with me, sing for the year, sing for the laughter, sing for the tear, sing with me, just for today, Maybe tomorrow, the good Lord will take you away - dream on, aerosmith
◊ PSEUDO : Libère-teen, hell
| | Sujet: Re: LEE ▪▪ next stop is Atro City (over) Sam 14 Aoû - 15:34 | |
| BIENVENUE PARMIS NOUS, ah, Lee, le fameux Lee (a). Comme convenu, je te prends sous mon aile, et si jamais tu veux que ce soit sous mes draps, on peut s'arranger  *zbaff* En tous cas, excellent choix d'avatar, et de ville -ben quoi, ça sera plus facile pour nous trouver un lien  En tous cas, j'espère que tu te plairas ici, et si jamais tu as la moindre question 22h30 dans ma chambre :D |
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DREAM ON
◊ WHO : Nicolas Bemberg ◊ WHERE : London City ◊ PSEUDO : Apas
| | Sujet: Re: LEE ▪▪ next stop is Atro City (over) Sam 14 Aoû - 18:47 | |
| HAHA ! La question ne se pose même pas Jazz =p
Merci tous ! et Merci mon Poulet ! 
j'pense avoir fini, c'est tout bon ou pas ? =O |
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DREAM ON
◊ WHO : Liv Tyler. ◊ WHERE : Paris, XVIe. ◊ QUOTE : « Le truc qui me fait le plus triper c’est d’regarder par la fenêtre... Je regarde les autres vivre, j’me pose des questions sur eux, qui ils sont, où ils vont, tu vois ils deviennent des sortes de héros d’histoires que j’m’invente... Tu vois c’est simple... »
◊ PSEUDO : Nausicaa
| | Sujet: Re: LEE ▪▪ next stop is Atro City (over) Sam 14 Aoû - 19:22 | |
| Bienvenue Lee :p
Tu me dois un lien à moi aussi, don't forget (a) |
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DREAM ON
◊ WHO : Nicolas Bemberg ◊ WHERE : London City ◊ PSEUDO : Apas
| | Sujet: Re: LEE ▪▪ next stop is Atro City (over) Dim 15 Aoû - 19:29 | |
| t'en fais pas, Lee est pas du genre à oublier les belles brunes ténébreuses et chastes (a) |
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DREAM ON
◊ WHO : Leonardo Di-fucking-Caprio ◊ WHERE : New-York City ◊ QUOTE : Je pense que tu es un jeune puceau sur-éduqué d’à peine 27 ans qui sort du séminaire et qui aime tenir la main des vieilles dames superstitieuses et leur promettre l’éternité.
◊ PSEUDO : Biers
| | Sujet: Re: LEE ▪▪ next stop is Atro City (over) Dim 15 Aoû - 21:31 | |
| BIENVENUE PARMI NOUS! ^^ Nicolas Bemberg, ou l'un des hommes les mieux foutus de cette Terre |
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DREAM ON
◊ WHO : Nicolas Bemberg ◊ WHERE : London City ◊ PSEUDO : Apas
| | Sujet: Re: LEE ▪▪ next stop is Atro City (over) Dim 15 Aoû - 21:35 | |
| on est bien d'accord là-dessus |
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| | Sujet: Re: LEE ▪▪ next stop is Atro City (over) | |
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| | | | | | LEE ▪▪ next stop is Atro City (over) | |
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