« Pour dormir tranquille, il faut n'avoir jamais fait certains rêves.»
— Alfred de Musset

25 ans ♦ Karma Police ♦ New York

L'instantiation ? je l'ai découverte à l'âge de 22 ans. Je venais d'entrer à l'université. J'avais un rêve et il était des plus ambitieux. Je voulais devenir architecte. Construire des immeubles gigantesques, de simples maisons dans des résidences mais aussi des cabanes au milieu de nule part. Depuis que j'étais gamin, j'étais passionné par tout ce qui tournait autour de la construction. Ayant une imagination débordante, je voulais toujours inventer de nouvelles choses, aller plus loin. Lors de ma première année d'étude, mon professeur se rendit très vite compte que construire des maisons, des routes ou des immeubles, n'allaient pas me suffir. J'avais besoin de plus. Je voulais créer des choses qui n'avaient encore jamais existé. Des choses incroyables tout simplement. Un jour alors que j'allais bientôt finir ma première année, mon professeur me présenta un homme. Un certain Terry Brakif. C'était un scientifique. Depuis de nombreuses années déjà, il pratiquait l'instantiation. C'est à dire qu'il avait le moyen de créer son propre rêve mais aussi celui d'autres personnes. Apparemment cet homme avait besoin de moi. Il voulait que je l'aide à créer le décors du rêve. Je voyais ici le moyen de faire beaucoup plus et cette expérience était des plus exitante. C'est de cette manière que j'ai pris peu à peu connaissance de l'instantiation. Pour tout vous dire, j'ai longtemps trouvé cela génial. J'avais le pouvoir de naviguer dans mes rêves. J'avais le pouvoir de revoir des gens que j'avais perdu, de créer des endroits qui n'existaient même pas. Je pouvais aussi replonger dans le monde de mon enfance afin de retrouver des lieux qu'enfant j'imaginais. C'était magique. Je me sentais puissant. Tellement puissant que je voulais en savoir plus. J'ai donc laissé tomber mes études d'architecture, n'en n'ayant de toute manière pas tellement besoin et je me suis intéressé de plus prês au monde scientifique. Je voulais aller toujours plus loin. Découvrir des choses encore plus extraordinaire. Cependant, quand on joue avec le feu, on finit toujours par se brûler. A mon avis, cette invention est terriblement dangereuse. Il m'a fallu beaucoup de temps pour me rendre compte que ceci risquait de détruire la vie de beaucoup de gens. La mienne a d'ailleurs été détruite par cette invention. Aujourd'hui, je suis toujours passionné par cette découverte, c'est plus fort que moi mais je ne l'utilise plus du tout à des fins personnels. Il m'arrive encore de m'en servir dans le cadre de mon métier puisque je suis aujourd'hui un scientifique qui cherche à comprendre mais plus jamais, je ne me servirais de cette expérience pour mon propre plaisir. Ceci est beaucoup trop dangereux. Aujourd'hui, j'ai énormément de regrets. Je regrette d'avoir connu l'instantiation. Si je ne l'avais pas connu, ma vie serait sûrement plus belle aujourd'hui, ou du moins, un peu moins moche. Le soucis c'est que même si j'essaye de m'en passer le plus souvent possible, je suis toujours le premier à vouloir découvrir de nouvelles choses sur cette découverte incroyable. Résutat, même si je déteste me l'avouer, j'aurais beaucoup de mal à me passer de l'instantiation. Mon besoin d'en savoir toujours plus est trop fort. Je suis tellement persuadé de trouver une jour le moyen de créer le rêve de quelqu'un sans même aller l'intèrieur de celui-ci. Je veux repousser encore plus les limites du rêve.
Si j'ai un totem ? Oui bien sûr que j'en ai un. Ne pas en avoir serait très dangereux. Je porte autour du coup une petite chaine en argent. D'un côté, il y a un prénom et de l'autre, il n'y a rien. Ma chaine est toujours tourné du côté du prénom sauf quand je suis dans un rêve. Ceci me permet donc de savoir si je suis dans la réalité ou non.

UN PERE NOËL POUR CENDRILLON SANS ESCARPINS

"Il va devoir apprendre que la vie n'est pas un jeu !"

"Keziah, c'est quoi ça ?"
"Bah tu ne vois pas ? C'est un tracteur capable de voler. Il a la tête d'un tracteur mais il a tout le mécanisme d'un avion. Grâce à ça, il peut voler !"
"Wahou c'est génial. Tu es trop fort Keziah."
"Keziah arrête un peu de dire n'importe quoi, tu veux !"

Et paf ! Voilà de quelle manière on revient à la réalité. Je me souviens de ce jour comme-ci c'était hier. C'était l'anniversaire de mes neufs ans. Ma mère avait invité quelques copains à moi pour qu'ils viennent jouer à la maison. A l'époque j'avais énormément de copains. Je crois que les autres enfants m'adoraient parce que j'inventais toujours des milliers d'histoires. Dans mes histoires, il y avait des tracteurs-aérodynamiques , des lions vivant dans l'eau , des déserts pleins de glaçons etc...Et oui, j'avais une imagination débordante. Tout le monde m'aimait parce que mes histoires leur permettaient de rêver. Avec moi, ils partaient en voyage pour des heures entières, des heures de jeux. J'ai mis beaucoup de temps avant de comprendre que ce genre de jeu n'était pas du tout du coup des adultes. Et non, que voulez vous, les grandes personnes ils sont beaucoup trop sérieux et malheureusement, ils n'ont pas du tout d'imagination. Ils ne pensent qu'aux chiffres, qu'aux papiers et au travail. Ma mère avait toujours adoré ce côté de ma personnalité. En effet, elle était la seule adulte qui aimait mes histoires. Elle aussi je la faisais voyager. Mon père, plombier, macho et limite alcoolique n'aimait pas du tout mes histoires. Il trouvait que j'avais passé l'âge. Enfin déjà quand j'avais 3 ans, il trouvait que j'étais trop vieux pour ce genre de trucs. Je crois que mon père ne m'a jamais aimé. Je n'étais pas du tout le genre de fils qu'il a rêvé. Encore faudrait il qu'il rêve. Bref, ce que je veux dire, c'est que le jour de mes neufs ans, j'ai eu l'impression que le monde entier me bridait, qu'on voulait m'interdir de rêver et que je ne serais jamais libre. En effet, ce jour là, mon meilleur copain Thomas n'a pas eu le droit de venir jouer chez moi. Sa mère ne voulait plus qu'il me voit. J'étais soit disant une mauvaise fréquentation. En effet, à cause de moi, Thomas passait son temps à faire des cauchemars, à jouer à des jeux étranges et même à parler tout seul. Et alors ? C'était un enfant non ? Il était donc normal qu'il ait de l'imagination. En plus, je n'y étais pour rien dans tout ça moi. Je l'aidais juste à faire sortir ses propres idées qu'il avait parfois du mal à exprimer. Cependant, aux yeux de tous ces adultes, j'étais coupable. Coupable d'aimer rêver.
C'est pourquoi, le jour de mes 9 ans, mon père prit la décision de m'envoyer dans une pension à l'autre bout du pays. Je devais grandir, voilà ce qu'il répétait. Grandir et cessé mes gamineries. Je devais cesser de créer des choses complètements irréelles.


"Je suis désolée Keziah mais, tu vas devoir apprendre à vivre sans elle..."

J'étais bien en pension, aussi surprenant que cela puisse paraître, là bas, ils ne m'interdissaient pas de rêver. Il faut dire que les éducateurs avaient autre chose à faire que de se préocuper de nos jeux. J'ai passé plusieurs année dans cette pension et je m'y plaisais sincèrement. J'avais toujours de nombreux amis et surtout, je pouvais laisser libre court à mon imagination sans que personne ne me dise rien. Un week end par mois, je rentrais chez moi. Cependant, j'avais bien compris que chez moi, je ne devais surtout pas parler de mes histoires. Cela attristait ma mère d'ailleurs. Du moins c'est ce que je croyais. Il faut dire que plus le temps passait, plus je la trouvais étrange. Elle ne semblait pas aller bien. En fait, ce que je n'ai jamais sû avant l'âge de mes 13 ans c'est que ma mère était gravement malade et que l'issue fatale approchait à grands pas.
Je me souviens de cette date comme si c'était hier. C'était un lundi. Je rentrais d'un week end de chez mes parents. Un week end où je m'étais sentis mal parce que je trouvais que ma mère n'allait vraiment pas bien. Bref, j'étais rentré en pension et le lundi soir, l'éducatrice du foyer entra dans ma chambre. Elle n'avait pas le même tête que d'habitude, je savais bien que quelque chose clochait. Elle est arrivée vers moi, elle m'a prit dans les bras e elle m'a annoncé que ma mère était morte ! Voilà, mon monde s'écroulait, mon coeur se brisait en milles morceaux. On venait d'arracher mon coeur. Du moins c'est la sensation que je ressentais à cet instant précis. Ma mère venait de mourir, celle qui m'avait mit au monde et celle qui m'aimait tant. C'était la seule personne avec qui je pouvais être moi même et elle venait de mourir. J'ai une question encore aujourd'hui... Comment un enfant est censé grandir quand il perd sa mère à l'âge de 13 ans ?


"Tu as le pouvoir de réaliser ton rêve le plus cher..."

Directement après la mort de ma mère, mon père a décidé de me récupérer. Etant donné que je ne parlais plus de mes histoires incroyables et qu'il ne pouvait supporter la solitude, il avait donc décidé que je devais retourner vivre avec lui. Ce n'était pas une bonne nouvelle pour moi, croyez moi. Je devais retourner vivre avec cet homme que finalement, je considérais comme un briseur de rêve. En plus, je devais quitter tous mes copains et revenir vivre dans l'endroit où ma mère avait vécu durant toutes ces années. J'étais malheureux à cette idée, mais je n'avais pas le choix alors je n'ais rien dis. C'est pourquoi, durant de longues années, j'ai caché qui j'étais réellement au fond de moi. Cependant, je n'ai jamais oublié mon rêve de gosse. C'est pourquoi, après avoir obtenue mon BAC, j'ai trouvé du boulot, j'ai pris un appartemment et quatre ans après j'ai décidé de réaliser mon rêve, enfin ! J'ai donc passé un concours pour rentrer en école d'architecture et bien que j'avais enfouie ce rêve depuis toutes ces années, mon imagination et mon don était toujours là. J'ai donc eu le concours du premier coup. Enfin, j'avais mon rêve a porté de main. J'allais devenir architecte et peu importe que ceci plaise ou non à mon père !

"Je t'aime comme je n'ais jamais aimé personne !"

Durant ma première année à l'école d'architecture, j'ai rencontré celle qui allait changer ma vie. Jusqu'ici, je n'avais jamais eu vraiment de difficulté ave les filles. Autant dire la vérité, j'avais plutôt un physique facile. Je n'étais pas réellement beau mais j'avais du charme et je savais très bien en jouer. Les filles ne me résistaient pas longtemps mais ce n'est pas pour autant que j'avais eu la joie de rencontrer l'amour, du moins jusqu'à ce que je la rencontre elle. Elena ! Elle n'a pas craqué aussi facilement que les autres croyez moi. On peut même dire qu'elle m'avait donné du fil à retordre. Je n'étais pas son style disait elle. Elle ne voyait en moi qu'un frimeur, drageur et complètement immature. Tout l'inverse de ce que j'étais en réalité. Petit à petit, nous avons apprit à nous connaître tous les deux. Elle a vu que ma vie n'avait pas été très drôle, tout comme la sienne d'ailleurs et que ceci avait permit de me faire grandir. L'amour est né ! Je ne serais pas très bien expliquer comment mais ce que je peux vous dire sans l'ombre d'une hésitation c'est qu'un des plus beau jour de ma vie, fût celui où elle m'a dit qu'elle m'aimait.

"La science est parfois proche de la magie Keziah. Ce que tu t'apprête à découvrir dépasse tout ce en quoi tu crois...Mais tu peux être sûr que tu vas adorer ça. "

"Monsieur Stevenson, pouvez vous venir me voir s'il vous plais ?"
"Oui. Il y a un problème ?"
"Non pas vraiment...Mais j'ai une question à te poser et je veux que tu y réponde en toute honnêteté. Est ce que tu t'ennuis dans mon cours ?"
"Non bien sûr que non monsieur. J'aime vos cours, je les trouve passionnants."
"Oh Keziah, nous savons tous les deux que vous savez déjà tout. J'ai quelqu'un à vous présenter, suivez moi."

Voilà, c'est de cette manière que je me suis retrouvé en face de cet homme. En face de ce scientifique qui avait le pouvoir de voyager dans les rêves. De créer le rêve d'une personne et même celui de plusieurs personnes à la fois. Au premier abord j'étais totalement paniqué parce que cet homme me racontait. C'était effrayant autant dire la vérité. C'est la première fois que j'entendais une chose pareille et d'ailleurs durant les premières minutes de son dialogue, je me demandais s'il n'était pas un mec échappé de l'asile.

"Je suis enceinte. Etre papa ne te fait pas peur ?"

"La mort est un mystère Keziah et rien ne fait pus mal que ce que tu vis en ce moment. C'est aux enfants d'enterrer leurs parents et non l'inverse...Mais tu t'en sortiras tu verras..."

"Je veux le rejoindre et tu ne m'empêcheras pas de le faire ! Là bas au moins, il est en vie et je me fou que ce ne soit pas la réalité."

LES ANGES N'AIMENT PAS DEVENIR VIEUX

Ici, vous nous décrirez le caractère de votre personnage afin que nous puissions mieux le cerner, que nous puissions découvrir son tempérament de cochon ou son adorable penchant pour l'entraide. Vous pouvez le faire sous forme de synthèse ou sous forme d'anecdote(s). N'oubliez pas de respectez les traits principaux du groupe que vous avez choisi. (15 lignes minimum) [Texte à effacer lors de la rédaction de votre présentation.]

LES LUMIERES DANSENT DANS L'AMBULANCE

Donne-nous cinq caractéristiques concernant ton personnage en passant par l'accro au vernis rouge ou bien au gars totalement geek n'arrivant pas à s'assumer. Tes petits secrets seront alors dévoilés au grand jour... laisse donc parler ton imagination débordante. Vous pouvez ne pas développer et seulement faire une liste de caractéristiques (traits de caractères, goûts, amis...), comme vous pouvez organiser cette section en catégories et rédiger quelques phrases explicatives sur chaque point (phobies, manies, tics ou encore peurs.) [Texte à effacer lors de la rédaction de votre présentation.]

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