Et si la réalité n’était qu’une étape, qu’une facette du diamant ? Et si vos rêves pouvaient devenir bien plus qu’une image chimérique et incontrôlable ? Ne parlons plus de suppositions, parlons réalité.

C’est le 28 novembre 2007 qu’un chercheur américain fut une découverte révolutionnaire, une découverte qui ne tarderait pas à bouleverser toute une base établie. L’instantiation. Je vous vois déjà tendre l’oreille à l’entente de ce mot peu commun, laissez-moi vous éclaircir les idées. L’instantiation est un concept surréaliste qui pourtant et paradoxalement a prouvé son authenticité, sa véracité. Ce fameux chercheur a réussi à mettre en œuvre une pratique incroyable : contrôler, pénétrer dans un rêve, le rendre commun à plusieurs personnes.

L’instantiation est provoquée par une transfusion d’un sédatif ou d’un somnifère qui entraîne le sommeil de l’individu, le rêveur va alors créer un monde, un univers réaliste, semblable à la réalité à partir de ses souvenirs, des images qu’il a emmagasiné depuis sa naissance. Cet univers est délimité par des paradoxes (des limites) qui peuvent s’étendre à quelques mètres ou à des centaines de kilomètres, un monde peuplé de personnes sorties et contrôlées par le subconscient du patient endormi. Impressionnant dites-vous ? Vous ne savez pas encore tout. En effet, ce rêve peut devenir commun, c’est-à-dire que plusieurs personnes peuvent être conviées au rêve du sujet. Je vous explique. Endormies au même moment que le rêveur, ces personnes vont pénétrer dans l’espace onirique de ce dernier, pouvant y agir comme bon leur semble, évoluer comme dans la réalité. Mais alors, comment sortir de ce rêve, comment provoquer le réveil ? Tout simplement par le biais de la mort, se tuer dans le rêve conduit au réveil, ou par le biais d’une décharge qui est un effet provoqué par une chute dans l’eau dans la réalité, une chute importante dans un rêve ou tout simplement une décharge électrique.
Malheureusement, ou heureusement selon les points de vue les limites de l’instantiation ont été repoussées par un autre chercheur bien renseigné sur le sujet il y a quelques mois, monsieur Cobb plus exactement. Ce fameux chercheur réussi l’impensable : emboité un rêve, dans un rêve. Réussir à rêver dans un rêve, une chose incongrue mais pourtant réalisée par certains. Mais cette avancée a des conséquences, mourir dans ce genre de rêve ne mène alors plus au réveil mais nous conduit dans les limbes, un rêve incontrôlable, une partie du subconscient plus profondes dans laquelle nous sommes convaincues d’avoir rejoint la réalité étant pourtant endormi. Comment sortir des limbes ? Comprendre le stratagème, accepter de mourir pour s’en sortir. Chose qu’il est difficile voir impossible de faire, étant convaincu de la véracité de notre environnement d’autant plus qu’une instantiation a des mesures temporelles différentes que la réalité, cinq minutes dans le monde réel valent une demi-heure dans un rêve.

Il va sans dire que rapidement, l’instantiation s’est discrètement étendue aux quatre coins du monde, le bouche à oreille, que voulez-vous. Cette réalisation a permis des avancées incommensurables dans le domaine scientifiques mais, malheureusement sert aujourd’hui aussi a des pratiques moins respectables. En effet certains ont trouvé dans l’instantiation un moyen de manipuler -grâce au subconscient de la personne concernée- les personnes influentes de notre monde à leur profit, au profit des entreprises rivales, des pays rivaux. Cette pratique se voit aussi tournée au service de nombreux cambriolages qui deviennent alors intraçables ; l’instantiation devient alors un crime parfait. Mais à côté de cela, certaines personnes se perdent dans cette pratique à la recherche de capacités, de personnes, de souvenirs personnes... D’autres par simple addiction puisqu’avec le temps, à force de pratiquer l’instantiation l’on peut perdre la capacité de rêver naturellement, et puis, avouons-le se créer son propre monde n’est-il pas plaisant, rassurant ?

Mais, à force de jouer entre rêve et réalité, on peut rapidement se perdre. Perdre le fil de ce qui est vrai, de ce qui est faux ; se perdre soi-même…

Vous, oserez-vous jouer à Dieu ?