— INSTANTIATION
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
OSEREZ-VOUS JOUER A DIEU ?
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 I don't wanna see you cry. @Alice

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
C. Liam Ashford
C. Liam Ashford

DREAM ON

◊ WHO : JLG weeeeesh
◊ WHERE : New-York City
◊ QUOTE : Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps. - grey's anatomy
◊ PSEUDO : caterpillar


~ DREAM ON
◊ RELATIONS:

I don't wanna see you cry. @Alice _
MessageSujet: I don't wanna see you cry. @Alice   I don't wanna see you cry. @Alice EmptyMer 11 Aoû - 1:15

And if you stay with me, honestly, it's what i want. But if you stay with me, I know I hurt too much. - liam&alice


    Depuis trois jours, Liam avait épié, décrypté, observé et noté les moindres faits et gestes des deux Townshend. Il attendait aux abords de leur ancien appartement. Pas celui qu’Alice et lui avait partagé, mais le familial. Elle avait sans doute du benner l’autre lorsqu’elle avait compris qu’il ne reviendrait plus. Le premier jour, il s’était déguisé en jogger matinal, casquette vissée sur la tête et lunette de soleil, avait attendu au café non loin de la porte d’entrée et avait suivit Joshua toute la matinée et le début d’après midi. Il ne rentrait pas pour déjeuner et travaillait bien loin de chez eux. Le deuxième jour, il était resté aux abords, faisant de temps à autre le tour de l’immeuble pour regarder à travers ses jumelles si la jeune femme était toujours à l’intérieur. Elle n’avait pas bougé de la journée. Restant seul tout le temps, jusqu’à ce que son frère rentre. La Alice qu’il connaissait avant était une jeune femme extravertie. Il fallait croire qu’elle avait bien changé en un an. Le troisième jour, il décida de refaire exactement le même plan que la veille essayant de voir si cette fois si elle bougeait. Toujours pas. C’est alors qu’il décida que le quatrième jour serait le bon. Déguisé en bleu de travail et casquette ciglée « La câble, à votre service », Liam se fit passer auprès du portier pour un réparateur. Il entra sans problème dans l’immeuble. Il monta par les escaliers, sa valise de PASIV à la main. Il était onze heure du matin. Il frappa à la porte. Elle vint lui ouvrir. Une goutte de sédatif lancé à la pipette dans son minois et elle dormait. Il la rattrapa, ferma la porte avec son pied et l’entraîna dans le salon. Il l’assit sur le fauteuil le plus confortable, installa la perfusion à son bras, le relia au PASIV. Il se piqua lui-même installant agilement l’engin à son propre bras. Il plaça son casque audio branché au lecteur MP3 avec retardateur. Puis il appuya enfin sur le bouton de lancement. Il s’improvisa architecte et reconstruit dans les moindres détails l’aéroport de leur rencontre. Son cœur se serra, mais il se sentait entier, ce qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps.

    Le rêve commença pour de vrai. Il rejoua exactement la scène de l’aéroport. Son entêtement pour la bousculer gentiment, lorsqu’il avait tout ramassé ou encore quand il lui avait proposé de l’aide ou autre chose. La seule petite chose qu’il avait changé, c’était son numéro de téléphone. Il ne lui avait pas donné. Alors qu’elle refusait son offre, il partit sans en dire plus. Ni de remarque taquine et charmeuse, ni de dernier regard. Il disparu aussi simplement qu’il était apparu. Caché derrière une colonne il observait sa réaction. Elle restait plantée là, un air abasourdi collé au visage. Il fit demi-tour, revint vers elle. « Si je ne t’avais pas donné mon putain de numéro, tu n’aurais pas souffert. » lança t-il de but en blanc, revenant se placer devant elle. C’était vrai, et depuis un an, il n’avait cessé d’y penser. A tout ce qu’il aurait pu faire pour vraiment la protéger. De ses clients, de ce monde ignoble, de lui-même surtout. D’un rire sans joie il continua. « Je suis désolé Zoë-Alice, pour tout ça, pour le mal que j’ai pu te faire, depuis que je t’ai rencontré. » Il souffla, baissa le regard. « J’aurais aimé que rien de tout ça n’arrive. » Il faisait pitié à voir. Et pas réellement dans le bon sens. Il avait envie de se donner des gifles tellement il se trouvait ridicule. Pourquoi ne s’était-il pas contenter de la surveiller d’en bas ? Pourquoi, bon Dieu, était-il aussi con, aussi acharné ?! Comment pouvait-il imaginer une seconde qu’entre eux tout pouvait redevenir comme avant ?! Il était sans doute trop shooté aux rêves pour être lucide. Il souffla fort, se passa une main vigoureuse sur le visage, attendant la sentence qu’elle lui infligerait.
Revenir en haut Aller en bas
Zoë-Alice Townshend
Zoë-Alice Townshend

DREAM ON

◊ WHO : Ellen Page
◊ WHERE : New-York
◊ QUOTE : This one's for the lonely, the ones that seek and find only to be let down time after time. This one's for the torn down, the experts at the fall. Come on friends get up now, you're not alone at all
◊ PSEUDO : Geronimo Thrill


~ DREAM ON
◊ RELATIONS:

I don't wanna see you cry. @Alice _
MessageSujet: Re: I don't wanna see you cry. @Alice   I don't wanna see you cry. @Alice EmptyJeu 12 Aoû - 15:05

La journée avait, de toute façon, mal commencé. Elle ne se serait cependant pas imaginée que cela prenne par la suite de telles proportions. Réveillée de bonne heure comme tous les jours, elle avait passé l'essentiel de sa matinée à lire. Lire toujours les mêmes livres. Des livres dont elle connaissait chaque mot, dont elle pouvait déterminer l'origine de chaque infime pli, tache ou encoche, dont elle sautait chaque passage débordant un peu trop d'affection à son goût. Mais des livres qu'elle s'obstinait à lire, car elle n'avait rien d'autre à faire, sinon rêver. Mais l'heure de rêver n'était pas encore venue. En fait, elle viendrait plus tard, contre son gré, qui plus est. Il était près de dix heures lorsqu'elle se décida enfin à faire quelque chose. Un petit déjeuner rapidement avalé, une douche rapide, des vêtements enfilés au hasard, et elle se retrouva à nouveau sans la moindre occupation. En un an, sa petite vie était devenue d'une monotonie à toute épreuve, et elle n'avait même pas envie de s'en plaindre. Et puis on frappa à la porte. Elle n'attendait pas de visiteur. Elle n'en attendait plus depuis longtemps. Les gens avaient renoncé à lui rendre visite après avoir constaté qu'elle n'avait même pas envie d'être soutenue par qui que ce soit. Sauf peut-être par son frère. Et encore. C'est donc avec un petit air intrigué qu'elle alla ouvrir la porte. Et elle le regretta aussitôt. Elle n'eut pas le temps de voir grand chose. La seule chose qu'elle put apercevoir fut un visage, un magnifique visage, que ses rêves avaient finalement assez mal recréé. Tout un tas de choses se passa dans sa tête, et peut-être que si elle avait été un peu moins indécise quant à ce qu'elle devait faire, elle aurait pu éviter le sédatif qu'il lui lança au visage. Mais il était trop tard. Elle sombrait déjà.

Elle ouvrit les yeux sur un aéroport. Leur aéroport, comme elle avait autrefois l'habitude de l'appeler, même si c'était puéril. Elle savait qu'elle rêvait. C'était une évidence. Elle ne se serait jamais retrouvée réellement dans cet aéroport. Mais elle ne comprenait pas comment elle en était arrivée à rêver de ça. Elle n'avait jamais voulu revivre ce souvenir là, plus douloureux que n'importe quel autre. Et puis elle l'aperçut. Il n'était pas comme d'habitude. Il avait dans son regard quelque chose qu'elle n'était jamais parvenue à lui donner avant, dans ses tentatives pour le recréer. Il semblait également moins doux, plus réel. Alice eut alors l'impression d'être simple spectatrice dans la scène qui était en train de se dérouler. Elle ne comprenait pas ce qui se passait. Elle ne dirigeait rien. Mais tout était tellement proche de ses souvenirs. À un détail près. Un détail de la plus haute importance. Pourquoi ne lui donnait-il pas son numéro ? Elle voulait le voir glisser discrètement ce bout de papier dans son sac, ce minuscule bout de papier qui avait contribué à changer toute sa vie. Mais il ne le fit pas. Eberluée, elle le regarda partir. Elle savait qu'elle allait se réveiller. C'était inévitable. Mais tout semblait tellement réel.

Mais ce ne fut que lorsqu'elle le vit revenir vers elle qu'elle comprit. Le choc qu'elle en ressentit l'empêcha de faire quoi que ce soit. Il n'avait rien d'une projection. Bon Dieu, il était vraiment là. « Si je ne t’avais pas donné mon putain de numéro, tu n’aurais pas souffert. » Elle ne pouvait pas y croire. Son rêve devait simplement paraitre plus réel que les autres. Elle devait probablement vouloir que les choses se passent comme ça, qu'il s'en veuille, qu'il ressente autant de remords qu'elle ressentait de souffrance. Alors elle avait dû rêver de ça, pour le punir au moins en rêve. Mais toutes ces suppositions étaient fausses. Elle le savait. Il se tenait réellement devant elle, dans la mesure où quelque chose pouvait être réelle dans le monde onirique. « Je suis désolé Zoë-Alice, pour tout ça, pour le mal que j’ai pu te faire, depuis que je t’ai rencontré. » Ce genre de paroles lui ressemblait tellement peu. Il fit une pause, cependant trop courte pour qu'elle ait le temps d'ordonner à son cerveau de réagir. « J’aurais aimé que rien de tout ça n’arrive. » Cette simple phrase suffit à la sortir de sa léthargie. Il n'avait pas le droit de dire ça. Il n'avait pas le droit de la détruire même dans les rêves. « C'est Alice. Ou Zoë. Pas les deux. Tu devrais le savoir. » Elle avait parlé d'une voix calme, posée, tellement éloignée de la colère qui commençait à la ronger sérieusement. Et puis elle ne put plus se retenir. Elle sentait ses ongles mordre cruellement ses paumes, tandis qu'elle tentait dans un ultime effort de ne pas se laisser emporter. Effort qui s'avéra vain. « Qu'est-ce que tu fous ici nom de Dieu ? Tu n'as pas le droit ! Fais-moi sortir de là. Sors de chez moi. Sors de ma tête. Va t'en. Sors. Dégage putain ! » Elle ne put se retenir. Elle s'approcha de lui, attendit qu'il daigne la regarder, et le gifla. Mais elle se rendit compte, dès l'instant où sa main heurta la joue parfaite de Liam, qu'elle n'avait jamais vraiment voulu faire ça. Elle le fixa, le regard à la fois désolé et froid. « Excuse-moi. Je voulais pas. » S'il s'attendait à des excuses plus convaincantes, il pouvait toujours attendre. Car en fait, elle venait sans doute de lui faire moins mal que ce qu'elle avait voulu.
Revenir en haut Aller en bas
C. Liam Ashford
C. Liam Ashford

DREAM ON

◊ WHO : JLG weeeeesh
◊ WHERE : New-York City
◊ QUOTE : Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps. - grey's anatomy
◊ PSEUDO : caterpillar


~ DREAM ON
◊ RELATIONS:

I don't wanna see you cry. @Alice _
MessageSujet: Re: I don't wanna see you cry. @Alice   I don't wanna see you cry. @Alice EmptyJeu 12 Aoû - 16:01

    La jeune femme jusqu’à présent plongée dans un mutisme déconcertant, réagit enfin. Il se doutait de ce qu’elle allait répondre en premier. Et récita, en même temps que Alice, mentalement « C'est Alice. Ou Zoë. Pas les deux. Tu devrais le savoir. » Elle était calme. Tout du moins à l’extérieur. Mais Liam n’était pas dupe. Il savait qu’un feu commençait à naître dans son fort intérieur, près à surgir. Ce qu’il se passa d’ailleurs très rapidement. D’une voix échauffée elle lui dit: « Qu'est-ce que tu fous ici nom de Dieu ? Tu n'as pas le droit ! Fais-moi sortir de là. Sors de chez moi. Sors de ma tête. Va t'en. Sors. Dégage putain ! » Il le savait que ce n’était pas une bonne idée. Et pourtant, égoïste comme il était, il l’avait quand même fait. Perdu dans ses pensées et dans son auto-flagellation, il ne la vit pas se rapprocher. Ce n’est que lorsqu’il releva la tête qu’il comprit. La main d’Alice était tendue, se déplaçant dans l’air avec un sifflement désagréable pour venir s’abattre contre sa joue violemment. Il ne réagit pas, ni ne bougea. Seule sa tête revint regarder droit devant lui. A peine avait-il reprit ses esprits qu’elle s’excusa, désolée et froide. « Excuse-moi. Je voulais pas. » Et pourtant elle avait eu raison. Il préférait que sa haine sorte, qu’elle l’exorcise contre lui, ce qui était totalement légitime. Il le méritait. Et une gifle ne serait jamais à la hauteur de ce qu’il lui avait fait subir.

    « Ne t’excuse pas. Elle était méritée. » Il aurait voulu lui sourire de façon rieuse, comme autrefois mais s’abstint. Il se rapprocha, imperceptiblement, ne contrôlant pas réellement cette sorte d’attirance viscérale et incontrôlable comme le subisse les aimants. « Tu sais très bien que je peux pas en sortir comme ça… » Il souffla, réfléchit aux bons mots à employer dans un moment pareil. Il avait passé de longues heures durant cette année passée à imaginer. Imaginer comment elle réagirait, ce qu’il dirait, et la suite. Cette réalité là, bien qu’elle soit dans ce monde onirique était à la fois semblable et très différente. Il l’avait prédit qu’elle le frapperait. Presque souhaité d’ailleurs. Car il savait que tant que la haine subsistait, rien était perdu. Mais pour ce qui était de ses beaux discours, plus rien ne restait. Pas même quelques bribes. L’improvisation, qui n’était pas réellement son fort, n’était plus que la seule solution. « Je suis désolé de mettre incruster dans ton rêve. Mais c’était le seul moyen de te parler. » Il marqua une pause, continua « J’ai jamais voulu te quitter. J’étais obligé. Si j’étais restée, je m’étais ta vie en danger. Je n’avais pas le droit de te faire ça. » Il la regarda enfin dans les yeux. « Je te dois des explications. Je suis un extracteurs. Je cambriole des rêves. C’est mon job. Et c’est peut être hyper lucratif mais c’est aussi un attrape à emmerdes. Je risque à chaque fois beaucoup. Mais c’est sans doute la seule chose que je sais faire… » Tout ce qu’il s’était évertué à lui avait cacher pendant leur longue relation, il venait de lui déballer en moins de deux minutes, lors de leur retrouvaille. Sa dernière déclaration fut « Et je suis de retour, parce que ces mêmes personnes qui m’avait menacé de te kidnapper sont réapparus, et l’ont une fois plus fait. Toujours en te mettant dans l’affaire. Je pouvais pas rester comme ça, en sachant que même si je n’étais plus là, tu étais en danger. » Il se rapprocha encore un peu plus, tendit le bras pour lui toucher la main mais se ravisa. « Tu me détestes et tu veux que je me casse. Tu es en droit de le souhaiter. Mais laisse moi d’abord te mettre hors de danger. » Il se tut enfin, la regarda mélancolique, espérant de toutes ses forces qu’elle le laisserait faire.
Revenir en haut Aller en bas
Zoë-Alice Townshend
Zoë-Alice Townshend

DREAM ON

◊ WHO : Ellen Page
◊ WHERE : New-York
◊ QUOTE : This one's for the lonely, the ones that seek and find only to be let down time after time. This one's for the torn down, the experts at the fall. Come on friends get up now, you're not alone at all
◊ PSEUDO : Geronimo Thrill


~ DREAM ON
◊ RELATIONS:

I don't wanna see you cry. @Alice _
MessageSujet: Re: I don't wanna see you cry. @Alice   I don't wanna see you cry. @Alice EmptyJeu 12 Aoû - 17:42

Oui, elle était méritée, cette foutue gifle. Tout comme les autres coups qu'elle crevait d'envie de lui asséner, à cet instant, même si elle se contenait. Peut-être était-ce parce qu'ils étaient dans un rêve, il n'empêche qu'elle avait l'impression de se contrôler relativement plus facilement que s'ils avaient vraiment été face à face. Alice avait du mal à ne pas détourner le regard. Elle se sentait faible. Elle avait l'impression que ses jambes allaient la lâcher, qu'elle allait tomber là, juste devant lui, et qu'il allait se sentir particulièrement satisfait d'être parvenu à la faire souffrir autant. Mais elle tint bon. « Tu sais très bien que je peux pas en sortir comme ça…» Elle avait toujours le regard levé vers lui. Il était grand. Plus grand que dans ses souvenirs. Plus grand que dans ses rêves. Ca le rendait encore plus impressionnant, maintenant qu'il était aussi proche. « Tu n'avais qu'à pas y entrer. » Elle avait dit ça dans un murmure, comme si elle ne le pensait qu'à moitié. Ce qui n'était pas vrai. Elle ne voulait plus le voir en vrai. Qui le voudrait ? Qui voudrait troquer le bien-être que procurent de risibles projections pour la souffrance que provoque une personne réelle ?

Elle l'écouta débiter ses excuses. Tout ça lui semblait creux, sans le moindre sens. Comme s'il pouvait se sentir coupable à l'idée de s'être immiscé dans son rêve. Comme s'il n'avait jamais voulu la quitter. Comme si elle avait été ne serait-ce qu'une seule seconde en danger. Elle ne le croyait pas. Elle aurait voulu le croire, mais quelque chose en elle lui hurlait de ne pas lui faire confiance. Avait-elle oublié qu'il lui avait brisé le coeur ? Qu'il avait détruit cette vie qu'elle adorait ? Non, sérieusement, elle ne pouvait pas se laisser berner aussi facilement. Elle devait résister à sa voix, qu'elle n'avait pas réellement entendue depuis tellement longtemps. « Je te dois des explications. Je suis un extracteurs. Je cambriole des rêves. C’est mon job. Et c’est peut être hyper lucratif mais c’est aussi un attrape à emmerdes. Je risque à chaque fois beaucoup. Mais c’est sans doute la seule chose que je sais faire… » Elle en resta bouche bée, le regard perdu quelque part entre les yeux du jeune homme et sa bouche, comme si elle ne réalisait pas que ces paroles venaient d'en sortir. Elle voulait réagir, parler, mais elle ne put que bredouiller des paroles incompréhensibles, incapable d'articuler quoi que ce soit. Elle n'arrivait pas à croire qu'il ait pu lui cacher ça pendant tout ce temps. Elle se sentait tellement stupide, et surtout tellement trahie. Encore plus que le jour où elle s'était réveillée seule dans le lit qu'ils avaient partagé durant si longtemps. « Et je suis de retour, parce que ces mêmes personnes qui m’avait menacé de te kidnapper sont réapparus, et l’ont une fois plus fait. Toujours en te mettant dans l’affaire. Je pouvais pas rester comme ça, en sachant que même si je n’étais plus là, tu étais en danger. » Elle secoua la tête doucement, baissant le regard pour cacher la profonde tristesse qu'il aurait pu lire dans ses yeux. Ce qui lui permit de voir le geste qu'il esquissa vers sa main, sans l'achever. Elle lui en fut d'ailleurs reconnaissante. « Tu me détestes et tu veux que je me casse. Tu es en droit de le souhaiter. Mais laisse moi d’abord te mettre hors de danger. »

« J'espère au moins que tu es conscient que tu m'as fait plus de mal en partant qu'ils n'auraient pu le faire en me kidnappant. » Sa voix semblait presque morte, tout comme son regard lorsqu'elle le regarda à nouveau. Il était revenu à cause de son boulot. Simplement parce qu'il se sentait coupable de la laisser entre les griffes de gens dont elle ne parvenait pas à imaginer les visages. Il n'était pas revenu parce qu'elle lui manquait, non, juste pour ne pas avoir sa mort sur la conscience. Elle aurait peut-être dû s'y attendre. Cela lui aurait évité d'avoir cet air dépité. Mais elle se ressaisit. Elle effaça de son regard toute trace de mélancolie ou de quoi que ce soit d'autre, et tenta d'insuffler une sorte de froideur dans son ton lorsqu'elle parla à nouveau. « Est-ce que je dois comprendre par là que tu ne serais même pas revenu si tu n'avais pas eu à… comment tu dis, déjà ? Me "mettre hors de danger" ? Ce que je ne te laisserais pas faire d'ailleurs. Je ne fais plus partie de tes affaires depuis le jour où tu as claqué la porte de NOTRE appartement pour ne plus jamais y retourner. » Elle savait que dans la réalité, elle aurait déjà fondu en larmes. Mais pas là. Dans ses rêves, elle était plus forte. Ou peut-être ne considérait-elle ça que comme un simple cauchemar dont elle finirait forcément par se réveiller.
Revenir en haut Aller en bas
C. Liam Ashford
C. Liam Ashford

DREAM ON

◊ WHO : JLG weeeeesh
◊ WHERE : New-York City
◊ QUOTE : Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps. - grey's anatomy
◊ PSEUDO : caterpillar


~ DREAM ON
◊ RELATIONS:

I don't wanna see you cry. @Alice _
MessageSujet: Re: I don't wanna see you cry. @Alice   I don't wanna see you cry. @Alice EmptyJeu 12 Aoû - 18:16

    « J'espère au moins que tu es conscient que tu m'as fait plus de mal en partant qu'ils n'auraient pu le faire en me kidnappant. » Sa voix avait prit un timbre dénué de vie qu’il ne lui avait jamais connu. C’était une nouvelle gifle. Voire pire. Son regard allait avec, évidement. Telles des lames transperçant son cœur, la douleur était aigüe, désagréable et pourtant il subissait cette attaque méritée sans un mot. Bien sur qu’il en était conscient. Mais ce qu’elle ignorait c’est que ces connards l’auraient tué sans aucuns scrupules. Et le mal aurait été irréparable. Il avait envie de lui crier qu’ils ne l’auraient pas simplement kidnappé, mais tué. Et que si ça avait été le cas, il ne s’en serait jamais remis…

    A ce moment là, en scrutant le visage d’Alice, il comprit à quoi elle pensait. Bien sur que non il n’était pas revenu simplement pour la protéger. Elle lui manquait tellement. Chaque jour n’avait été qu’un autre coup de couteau pour mieux l’achever. Chaque jour son visage hantait ses rêves, même au travail. Chaque jour, il rêvait à la fin de ce martyr, ne souhaitant qu’une simple vie de famille avec elle, et des enfants bruyants. Alors qu’il imaginait cette image, la jeune femme reprit de la contenance et lui sortit sur un ton glacial. « Est-ce que je dois comprendre par là que tu ne serais même pas revenu si tu n'avais pas eu à… comment tu dis, déjà ? Me "mettre hors de danger" ? Ce que je ne te laisserais pas faire d'ailleurs. Je ne fais plus partie de tes affaires depuis le jour où tu as claqué la porte de NOTRE appartement pour ne plus jamais y retourner. » Pourquoi exprimer ses sentiments était-ce si compliqué? Essayant de garder son calme er ravaler la bille qui lui montait à la gorge, il dit, la voix très légèrement étranglé. « Tu crois vraiment que ça m’a plu de te quitter putain?! Je sais à quel point tu as eu mal, je pense le savoir parce que chaque moment de cette année passer, je n’ai jamais cessé d’y penser.. » Il serra les poing, ferma les yeux, se forçant à rester serein. « BORDEL ALICE! Comment peux-tu dire ça, nom de dieu. Je suis revenue pour te protéger, mais surtout pour te revoir. Autrement, je l’aurais fait de loin, comme ça tu n’aurais pas eu à souffrir de ma présence. » Il inspira profondément. « J’ai jamais cesser de t’aimer. JAMAIS! Mais je pensais que tu avais refait ta vie. J’allais pas te dire ‘Coucou Alice, ça y est je suis rentré’. » Il savait que cette dernière phrase sarcastique la blesserait. Il se reprit alors un peu en main. « Je ne voulais que ça, revenir. Revenir, et te savoir vivante. Parce que merde, tu n’t’en rends pas compte maintenant mais ils t’auraient tué! Et sans aucune pitié! » A présent il fulminait et ne contrôlait plus grand-chose. Il s’écarta d’elle, se plaça dos à elle, marchant et revenant vers Alice, les poings serrés. « Et si bordel, tu fais parti de mes affaires que tu le veuilles ou non. C’est comme ça. Et je te surveillerais si j’en ai envie. Rien à foutre que tu me frappes, me foutes à la porte ou appelle ton frère pour me défoncer. C’est comme ça. Maintenant que je suis là, je ne te laisse plus. » Il serra la mâchoire tout à fait sérieux, sachant pertinemment qu’elle se rebifferait.
Revenir en haut Aller en bas
Zoë-Alice Townshend
Zoë-Alice Townshend

DREAM ON

◊ WHO : Ellen Page
◊ WHERE : New-York
◊ QUOTE : This one's for the lonely, the ones that seek and find only to be let down time after time. This one's for the torn down, the experts at the fall. Come on friends get up now, you're not alone at all
◊ PSEUDO : Geronimo Thrill


~ DREAM ON
◊ RELATIONS:

I don't wanna see you cry. @Alice _
MessageSujet: Re: I don't wanna see you cry. @Alice   I don't wanna see you cry. @Alice EmptyVen 13 Aoû - 1:24

Elle savait qu'il avait du mal à garder son calme. Elle l'avait provoqué volontairement. Elle voulait qu'il lui hurle dessus. Elle voulait le détester, le haïr encore plus qu'elle l'aimait. Mais il n'hurla pas. Même si sa voix trahissait tout de même ses sentiments. . « Tu crois vraiment que ça m’a plu de te quitter putain?! Je sais à quel point tu as eu mal, je pense le savoir parce que chaque moment de cette année passer, je n’ai jamais cessé d’y penser.. » Elle encaissa sans broncher. Elle doutait sérieusement qu'il ait la moindre idée de la souffrance qu'elle avait ressenti. Elle ne pouvait pas même envisager que lui-même ait souffert. Il avait juste eu à claquer la porte derrière lui. Elle, elle avait eu à se réveiller seule, faisant mine de ne pas comprendre ce qui lui était tombé dessus sans prévenir. La seule chose qu'il avait peut-être ressentie, c'était de la culpabilité quant à son comportement de lâche. Rien d'autre. « BORDEL ALICE! Comment peux-tu dire ça, nom de dieu. Je suis revenue pour te protéger, mais surtout pour te revoir. Autrement, je l’aurais fait de loin, comme ça tu n’aurais pas eu à souffrir de ma présence. » Il s'apprêtait déjà à poursuivre, se fichant du sursaut qu'elle avait eu. Elle avait oublié à quel point ses emportements pouvaient être impressionnants. En fait, c'était peut-être même la première fois qu'il se contenait aussi peu devant elle. Elle inspira à fond. Elle préférait attendre qu'il ait fini de débiter son discours avant de riposter. De riposter calmement, sans hargne, mais méchamment. Il ne souffrait pas, bordel ! Pourquoi ne souffrait-il pas ?

« J’ai jamais cesser de t’aimer. JAMAIS! Mais je pensais que tu avais refait ta vie. J’allais pas te dire ‘Coucou Alice, ça y est je suis rentré’. » Sa dernière phrase lui fit l'effet d'une gifle. Pas une minuscule gifle comme celle qu'elle lui avait donné quelques instants plus tôt. Non, une véritable gifle, douloureuse mais surtout marquante. Il se foutait de sa gueule. La détruire ne lui avait pas suffi. Il fallait qu'il remue le couteau dans la plaie, qu'il la ridiculise encore un peu plus. Elle recula d'un pas, baissant la tête. « Je ne voulais que ça, revenir. Revenir, et te savoir vivante. Parce que merde, tu n’t’en rends pas compte maintenant mais ils t’auraient tué! Et sans aucune pitié! » Elle ne put se retenir. La réplique partit toute seule, avec calme et sérieux, sans qu'elle ait le temps de comprendre ce qu'elle était en train de faire, sans même qu'elle fasse le moindre mouvement. « J'en ai rien à foutre. J'aurais préféré crever. »

Elle le voyait tourner, tel un lion en cage, perdant visiblement le contrôle. Elle se demanda même, durant l'espace d'un instant, s'il n'allait pas devenir violent. Mais non. C'était de Liam qu'il s'agissait. Il n'aurait pas pu changer autant, même en un an. Elle attendit qu'il ait fini son laïus sur comment il comptait s'incruster à nouveau dans sa vie pour la "protéger", quelles qu'en soient les conséquences, avant de parler. Elle releva la tête, planta son regard dans le sien, et s'efforça de parler avec une voix égale et convaincante. Elle voulait qu'il oublie ce petit moment d'égarement où elle lui avait déclaré avec sincérité qu'elle se fichait un peu de mourir. Après tout, que valait sa vie s'il n'en faisait pas partie ? « Maintenant écoute-moi bien. Je ne sais pas si ça t'a plu de me quitter. Non je ne le sais pas. Je ne sais rien sur toi. Je n'ai jamais rien su sur toi. Mais il y a également une chose que tu ne sais pas me concernant. C'est à quel point tu m'as détruite. Aucun mot, aucune excuse, aucun regard ne pourra réparer ce que tu m'as fait. Alors je refuse que tu t'approches de moi à nouveau. Tu n'as qu'à te barrer encore une fois, tu l'as tellement bien fait la dernière fois. » Elle aurait pu s'arrêter là. Elle aurait dû. Mais elle avait besoin de lui hurler dessus, comme si cela pouvait apaiser un peu tout ce qui la rongeait depuis un an. Alors elle finit par perdre son calme. Ses poings se serrèrent tandis que les larmes commençaient à gagner ses yeux. Mais elle tint bon, et se contenta de lui crier dessus ce qu'elle avait sur le coeur. « On avait un avenir, bordel. Et t'as tout fait foirer. Comment t'aurais voulu que je refasse ma vie au juste ? Tu voulais que j'oublie tout comme ça, en un claquement de doigts ? Ce n'est pas parce que TU en es capable que moi aussi. Parce que je t'aimais bordel ! Et je t'aime encore. » Sa voix se brisa sur ces derniers mots. Elle n'avait pas voulu lui dire ça. C'était comme si elle venait de révéler un secret qu'elle s'évertuait à garder depuis longtemps, et dont elle avait honte. C'était juste comme le regarder dans les yeux et lui dire "t'as vu, tu peux recommencer à me faire mal si tu veux."
Revenir en haut Aller en bas
C. Liam Ashford
C. Liam Ashford

DREAM ON

◊ WHO : JLG weeeeesh
◊ WHERE : New-York City
◊ QUOTE : Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps. - grey's anatomy
◊ PSEUDO : caterpillar


~ DREAM ON
◊ RELATIONS:

I don't wanna see you cry. @Alice _
MessageSujet: Re: I don't wanna see you cry. @Alice   I don't wanna see you cry. @Alice EmptyVen 13 Aoû - 13:59

    Il n’avait pas tout de suite percuté à la phrase d’Alice, ne cessant de se battre avec sa sérénité plutôt branlante. Mais alors qu’enfin, il avait fini son laïus, cette phrase et sa sincérité lui sautèrent aux yeux. Sa gorge se serra, tout comme son cœur. Comment pouvait-elle dire ça ? Cette souffrance qu’il n’avait cessé d’imaginer durant cette année, s’inspirant de la sienne, n’était en rien comparable à ce qu’elle pouvait ressentir. Il pouvait enfin voir la réalité, aussi dure et atroce qu’elle l’était. Soudain, tout était bien trop vrai et durant trente secondes, il eut l’impression que la souffrance d’Alice lui était transférée. Il se retint de ne pas se tordre de douleur. Il déglutit, la regarda dans les yeux. « Maintenant écoute-moi bien. Je ne sais pas si ça t'a plu de me quitter. Non je ne le sais pas. Je ne sais rien sur toi. Je n'ai jamais rien su sur toi. Mais il y a également une chose que tu ne sais pas me concernant. C'est à quel point tu m'as détruite. Aucun mot, aucune excuse, aucun regard ne pourra réparer ce que tu m'as fait. Alors je refuse que tu t'approches de moi à nouveau. Tu n'as qu'à te barrer encore une fois, tu l'as tellement bien fait la dernière fois. » La gifle qu’il venait de se prendre à ce moment là était bien différente des précédentes par sa force. Dure, violente, et comme marqué au fer blanc sur sa joue. Il déglutit difficilement, essayant d’être calme et réfléchit. Et recula d’un pas, surpris.

    Mais elle n’en avait pas finit avec lui. Il la vit serrer les poings et ses yeux s’emplirent de larmes. La seule chose qu’il l’obsédait à cet instant c’était de la prendre dans ses bras et de la serrer si fort que cela puisse effacer toute cette peine. « On avait un avenir, bordel. Et t'as tout fait foirer. Comment t'aurais voulu que je refasse ma vie au juste ? Tu voulais que j'oublie tout comme ça, en un claquement de doigts ? Ce n'est pas parce que TU en es capable que moi aussi. Parce que je t'aimais bordel ! Et je t'aime encore. » La voix d’Alice se brisa sur ces dernières paroles. Et Liam pu lire dans ses yeux, écrit en caractère gras : "t'as vu, tu peux recommencer à me faire mal si tu veux." Il recula encore d’un pas, ferma les yeux, pris une profonde inspiration. Maintenant c’était à lui de tout rattraper, mais le découragement l’avait gagné. Elle ne le pardonnerait jamais. Plantant son regard dans celui de celle qu’il n’avait jamais cessé d’aimer, il dit d’une voix posé. « Je crois maintenant savoir à quel point je t’ai détruite. Et pourtant c’est ce que je fuyais. Je ne voulais pas t’embarquer dans ma merde. » Il se perdait dans ses propres propos. Que lui dire ? Comment lui faire comprendre qu’il était conscient d’avoir fait la pire erreur de sa vie ? « Et oui on avait un avenir. J’ai souhaité tous les jours pouvoir arrêter et revenir, en espérant que tu me reprendrais, que tu me pardonnerais. » Il marqua une pause. « Et tu sais quoi, si j’avais voulu me barrer juste pour te quitter, je t’aurais pas laissé ça » dit-il en désignant le médaillon qu’elle tenait. Il venait de le faire apparaitre, reproduisant une copie la plus exacte possible. « Je pensais qu’il te ferait comprendre que je ne t’oubliais pas, que je reviendrais, mais je me rends enfin compte que ça n’était pas assez… » Se rapprochant d’elle, il continua, d’une voix beaucoup moins forte. « Sans toi, je n’ai été capable de rien, sauf de tout faire foirer. Et je vais me répéter mais, je n’ai jamais, jamais ô grand jamais cesser de t’aimer. Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais quoi qu’il advienne. Que tu me rejettes ou pas. » Il n’était maintenant plus qu’à quelques centimètres d’elle. « Et même si tu me vires, que tu m’effaces de ta vie, je ne serais jamais loin. »

    C’est certain que ce genre de discours à l’eau de rose ne lui ressemblait pas, et pourtant, chaque mot était pensé sincèrement. « Et tu sais quoi Alice, je me battrais jusqu’au bout, je vais tout tenter pour qu’on recommence comme avant. Parce que, je ne pourrais plus vivre sans toi. » Il l’avait chuchoté, comme si c’était un secret inavouable, donnant un sens immense à chacune de ses paroles. Il baissa le regard, le déviant pour la première fois de celui accusateur de la jeune femme.
Revenir en haut Aller en bas
Zoë-Alice Townshend
Zoë-Alice Townshend

DREAM ON

◊ WHO : Ellen Page
◊ WHERE : New-York
◊ QUOTE : This one's for the lonely, the ones that seek and find only to be let down time after time. This one's for the torn down, the experts at the fall. Come on friends get up now, you're not alone at all
◊ PSEUDO : Geronimo Thrill


~ DREAM ON
◊ RELATIONS:

I don't wanna see you cry. @Alice _
MessageSujet: Re: I don't wanna see you cry. @Alice   I don't wanna see you cry. @Alice EmptyDim 15 Aoû - 2:49

Sa petite provocation avait eu l'effet escompté. Elle lui avait fait mal, elle pouvait le voir. Et, aussi dégueulasse que cela soit, elle en était presque contente. Et rien que pour oser se réjouir de ça, elle se détestait. Parce que le faire souffrir l'avait toujours rebutée jusqu'à présent. Mais il fallait qu'il sache à quel point tout était mal en point chez elle. Et s'il fallait le blesser pour en arriver là, elle était prête à le faire. Mais elle en avait assez. Assez de se battre contre lui. Elle voulait baisser les bras, céder, le toucher. Lui montrer qu'elle lui en voulait tout en lui laissant une chance de tout réparer. De reconstruire ce qu'il avait détruit. Mais elle ne baissa pas les bras, elle ne céda pas. Elle ne le toucha pas.

Il ne sembla cependant pas désarmé au point de ne plus être capable de parler. Elle le vit peiner à trouver ses mots. Ca lui ressemblait tellement peu. Etait-ce parce qu'il avait changé, ou parce qu'elle l'avait juste complètement idéalisé dans ses foutus rêves ? « Je crois maintenant savoir à quel point je t’ai détruite. Et pourtant c’est ce que je fuyais. Je ne voulais pas t’embarquer dans ma merde. » Il ne comprenait donc pas ? Elle ne voulait que ça, être dans la même merde que lui. Et elle n'avait jamais rien eu à foutre des conséquences. Elle aurait été prête à foncer tête baissée sans réfléchir, pour peu qu'il soit avec elle. Mais pas lui. « Et oui on avait un avenir. J’ai souhaité tous les jours pouvoir arrêter et revenir, en espérant que tu me reprendrais, que tu me pardonnerais. » Mais bon Dieu, pourquoi était-ce devenu si dur de l'envoyer chier ? Elle ne se détestait plus, là, non, c'était bien pire que ça. Elle voulait se réveiller. Tout de suite. Mettre fin à ce cauchemar. Le frapper pour de vrai. Et tout recommencer. « Et tu sais quoi, si j’avais voulu me barrer juste pour te quitter, je t’aurais pas laissé ça » Elle baissa le regard sur le médaillon qu'elle tenait depuis à peine deux secondes, et le fixa avec surprise, comme si elle le voyait pour la première fois. « Je pensais qu’il te ferait comprendre que je ne t’oubliais pas, que je reviendrais, mais je me rends enfin compte que ça n’était pas assez… » Elle avait plus pris ça comme un cadeau d'adieu, en fait. Comme une manière de lui dire qu'il était désolé, mais que c'était fini.

Elle sentait que sa volonté commençait à s'effriter, qu'elle allait finir par ne plus être capable de lui lancer un regard noir à chaque fois qu'il ouvrait la bouche, s'il continuait à lui parler comme ça. Ne pouvait-il pas juste lui hurler après ? Tout aurait été tellement plus facile. « Sans toi, je n’ai été capable de rien, sauf de tout faire foirer. Et je vais me répéter mais, je n’ai jamais, jamais ô grand jamais cesser de t’aimer. Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais quoi qu’il advienne. Que tu me rejettes ou pas. » Elle voulait y croire. Elle voulait tellement y croire que sa volonté faiblit encore un peu plus. Une larme. Une minuscule larme. Minuscule, mais traitresse. Elle coula doucement le long de sa joue, tandis qu'elle tentait de se convaincre que tout ceci n'était qu'un monceau de mensonges. « Et même si tu me vires, que tu m’effaces de ta vie, je ne serais jamais loin. » Elle ne savait pas pourquoi, mais cette phrase sonnait à ses oreilles comme une sorte de menace. Ce qui n'en était pourtant pas une, normalement. Et puis vinrent les mots qui l'achevèrent. Il était près. Beaucoup trop près. Elle voulait reculer, mais il parla avant qu'elle ait eu le temps d'esquisser le moindre geste. « Et tu sais quoi Alice, je me battrais jusqu’au bout, je vais tout tenter pour qu’on recommence comme avant. Parce que, je ne pourrais plus vivre sans toi. » Il avait baissé le regard. Et son regard à elle, qui était resté dur malgré la minuscule larme qui s'en était échappée, s'adoucit soudainement.

Elle voulait le toucher. Ou même ne serait-ce que l'effleurer. Elle le voulait vraiment, et cette volonté-là s'avéra plus forte que n'importe quelle autre. Ses doigts se posèrent sur sa joue. Elle ne regretta même pas ce geste. Cela ne voulait rien dire, après tout. Enfin, elle essayait de s'en persuader. Elle ne voulait pas perdre cette bataille-là. Il l'avait brisée, bordel. « Tu pourras te battre autant que tu veux Liam, t'accrocher, te cramponner à l'illusion qu'on peut faire comme si rien ne s'était passé. Mais on sait tous les deux que ça ne marcherait pas. Tu ne peux pas reconstruire un truc stable à partir des ruines que tu as laissées derrière toi. Et pour info, les ruines, c'est moi. » Elle voulait avoir l'air forte et sûre d'elle. Mais elle était certaine que ses doigts tremblants contre la joue du jeune homme devaient lui ôter toute crédibilité. Et bizarrement, elle ne demandait que ça. Ne pas être crédible.
Revenir en haut Aller en bas
C. Liam Ashford
C. Liam Ashford

DREAM ON

◊ WHO : JLG weeeeesh
◊ WHERE : New-York City
◊ QUOTE : Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps. - grey's anatomy
◊ PSEUDO : caterpillar


~ DREAM ON
◊ RELATIONS:

I don't wanna see you cry. @Alice _
MessageSujet: Re: I don't wanna see you cry. @Alice   I don't wanna see you cry. @Alice EmptyLun 16 Aoû - 0:09

    Elle avait laissé couler une seule et unique larme. Peut être n'avait-il finalement pas tout perdu? Peut être restait-il une once d'espoir? Avec cette simple larme, Liam arriva à s'auto-convaincre. Alors qu'il baissait le regard, encore peu sur de la signification de cette larme, il sentit une main se poser sur sa joue. Doucement, légère comme une plume. Il la regarda dans les yeux, ne les quittant pas alors qu'elle débitait un discours qui écorchait ses oreilles et transformait son coeur en bouillie. « Tu pourras te battre autant que tu veux Liam, t'accrocher, te cramponner à l'illusion qu'on peut faire comme si rien ne s'était passé. Mais on sait tous les deux que ça ne marcherait pas. Tu ne peux pas reconstruire un truc stable à partir des ruines que tu as laissées derrière toi. Et pour info, les ruines, c'est moi. » Dans sa tête, il hurlait à la mort, de douleur et de peine, ne souhaitant qu'une chose, sortir de ce cauchemar. Mais son regard n'avait pas dévié. Elle ne disait pas ça réellement? Oui il savait qu'elle n'était plus que des ruines mais il pouvait tout réparer, reconstruire si il fallait une nouvelle chose. Mais il sentit, il sentit ses doigts tremblants contre sa joue. Ce contact si doux, si... aimant. D'un coup, son ton se fit plus sure de lui, effaçant une quelconque tristesse. Il paraissait plus fort que jamais. « Ce n’est pas vrai. Je ne te crois pas, et tu ne te crois pas toi même. » Qui était-il en train de convaincre? Lui même ou elle? Il balaya cette idée, continua sur ce petit laïus. « Tu es peut être en ruine, et je le suis en partie, mais je t’aiderais à te reconstruire. Je serais toujours là maintenant. » qu’est ce qu’il était pathétique. Son cerveau le martelait d’arrêter mais il ne pouvait s’en empêcher. « Pourquoi ça marchait avant et plus maintenant nom de dieu?! » Il avait repris du poil de la bête, commençant à s’énerver contre les propos qu’il trouvait insensé de la jeune femme. « Ton discours n’est absolument pas crédible, tout comme toi pour le coup.. » Il s’était radoucit sur les derniers mots, ramenant sa main sur celle d’Alice, qu’elle la colle un peu plus fort contre son visage. « Je peux pas t’entendre dire ça.. Je ne peux pas et je ne veux pas. » Il ferma un instant les yeux... « Et je suis conscient que j’ai merdé. Mais je ne le referais pas une nouvelle fois. » Les derniers accords de la chanson se jouait, le temps de la partie s’achevait. Mais avant de partir, il ne put se retenir. Il approcha encore doucement son visage de celui d’Alice et l’embrasa rapidement avant de disparaître. Game over Liam.

    Il disparut d’un coup pour revenir à la réalité. Il eut du mal à émerger. Et puis, il vit le petit corps d’Alice être secouer de spasme. « BORDEL. » hurla t-il. Il avait oublié quand partant le premier, le rêve s’écroulerait sur elle. Il arracha la perfusion et le casque, s’agenouilla à côté d’elle. La secouant doucement puis plus brutalement il dit, non sans essayer de retenir son came. « ALIIIIIIICE! Réveille toi. MAINTENANT BORDEL! » Il la secoua et ne trouva que comme dernier recours de lui envoyer d’un coup de seringue de l’eau au visage. Et enfin, la jeune fille ouvrit les yeux. « Tout va bien » la rassura t-il. Puis, posant doucement une main sur le bras, il ajouta avant de se lever. « Ne te relève pas trop vite... » Mais soudain, son regard fut attirer par l’endroit où l’intraveineuse était plantée. Pleins de petites marques de piqûre. Il ne put retenir un air ébahit ni dévier le regard de l’endroit mutilé. Il n’y avait que deux solutions à ça. L’héroïne ou le rêve. Les deux étant une drogue puissante et destructrice...
Revenir en haut Aller en bas
Zoë-Alice Townshend
Zoë-Alice Townshend

DREAM ON

◊ WHO : Ellen Page
◊ WHERE : New-York
◊ QUOTE : This one's for the lonely, the ones that seek and find only to be let down time after time. This one's for the torn down, the experts at the fall. Come on friends get up now, you're not alone at all
◊ PSEUDO : Geronimo Thrill


~ DREAM ON
◊ RELATIONS:

I don't wanna see you cry. @Alice _
MessageSujet: Re: I don't wanna see you cry. @Alice   I don't wanna see you cry. @Alice EmptyJeu 2 Sep - 0:45

« Ce n’est pas vrai. Je ne te crois pas, et tu ne te crois pas toi même. » Ces quelques mots la refroidirent légèrement. Elle se redressa, se raidissant un peu. La main qu'elle avait osé poser sur sa joue avait retrouvé de son assurance, bien qu'elle ne trouvât désormais plus qu'elle était à sa place. Elle ne bougea cependant pas, le fixant sans ciller tout en s'efforçant de retrouver son calme. « Tu es peut être en ruine, et je le suis en partie, mais je t’aiderais à te reconstruire. Je serais toujours là maintenant. » Elle eut une furieuse envie de lui rire au nez. D'un rire méchant et sarcastique. À l'entendre, l'entreprise avait presque l'air simple. Hop, d'un claquement de doigts, il allait tout réparer. Effacer des jours complets de douleur. Elle en vint à se demander si ce n'était pas lui, le plus détraqué des deux. « Pourquoi ça marchait avant et plus maintenant nom de dieu?! » Elle réprima un nouveau sursaut. Bon Dieu, il fallait qu'elle arrête de flipper pour rien. La raison pour laquelle ça ne marchait plus était simple. Elle avait envie de lui expliquer calmement qu'en un an, elle avait eu le temps de changer. De perdre toute confiance. Et que s'il n'avait pas lâchement fui, cela ne se serait jamais produit. Mais une fois de plus, elle resta silencieuse, préférant écouter plutôt que cracher son venin. Elle n'avait même plus envie de se battre.

« Ton discours n’est absolument pas crédible, tout comme toi pour le coup.. » Le ton plus doux qu'il avait employé pour dire ça, sa main se posant sur la sienne, et même son regard, tout semblait s'évertuer à briser ses défenses. Ce qui était d'ailleurs en train de se produire. Elle n'était pas crédible. Paradoxalement, cette nouvelle la réjouit plus qu'elle ne l'alarma. Sa main se colla davantage contre sa joue. Bien que ce soit lui qui l'y ait encouragée, elle ressentait le besoin de le toucher, de le savoir là pour de vrai, d'être sûre qu'il ne se volatiliserait pas. Mais il allait forcément se volatiliser Alice, putain. C'était un rêve. « Je peux pas t’entendre dire ça.. Je ne peux pas et je ne veux pas. » Pause. Le temps qu'il ferme les yeux. Le temps qu'elle analyse ses propos. S'il ne voulait pas qu'elle dise ça, que voulait-il qu'elle dise ? Que tout allait pour le mieux, qu'ils allaient tout reprendre à l'endroit même où tout s'était arrêté ? Non, sérieusement, il serait temps qu'il voie les choses en face. Tout était mort entre eux. Et se voiler la face ne les aiderait en rien. Et cela ne ferait que ralentir les choses. Elle était tiraillée entre l'envie irrépressible de l'embrasser, de lui donner une chance, et la tentation plus raisonnable de le gifler à nouveau, et de simplement passer à autre chose. Mais elle n'était pas capable de passer à autre chose. Tout aurait été beaucoup trop simple. « Et je suis conscient que j’ai merdé. Mais je ne le referais pas une nouvelle fois. » Bon sang, est-ce qu'il allait finir par se taire, oui ? Lui donner ainsi de faux espoirs avait quelque chose d'abject. De totalement ignoble et de particulièrement attirant. Elle avait juste envie d'avoir à nouveau une confiance aveugle en lui, de le laisser tout gérer comme il en avait l'habitude, et de voir ce qui se passerait. Mais voir ce qui se passerait ne l'intéressait plus. En un an, elle avait eu le temps de comprendre ce qui s'était passé.

Elle le vit s'approcher. Un signal d'alarme retentit dans sa tête, mais elle ne bougea pas. Elle ferma les yeux, sentant pour la première fois depuis trop longtemps ses lèvres toucher les siennes. Elle aurait aimé que cela dure plus longtemps. Mais elle comprit sans même ouvrir les yeux qu'il s'était volatilisé. Elle n'eut pas le temps de se morfondre sur l'ironie de cette nouvelle disparition, car déjà l'aéroport tout entier semblait chercher à s'effondrer sur sa tête. Elle ne bougea cependant pas. Elle était morte dans un rêve à plusieurs reprises, et elle savait que recevoir un fragment de plafond sur le crâne serait douloureux sur le coup, mais cela la réveillerait. Il lui sembla qu'une éternité s'écoula, sans que le moindre petit bout de verre ne daigne la toucher. Ce fut cependant quelque chose d'une toute autre nature qui la réveilla. Elle ne comprit pas ce que c'était, jusqu'à ce qu'elle ouvre les yeux, non sans être secouée d'une violente convulsion, la respiration haletante et le visage légèrement mouillé. Elle essuya lentement son visage, tentant de retrouver ses esprits. « Tout va bien » Elle tourna brusquement la tête vers lui, une sorte de vertige la gagnant soudainement. Elle était parvenue à oublier qu'il serait encore là à son réveil. Encore sous le choc et légèrement pantelante, elle mit un certain temps à réaliser qu'il s'était doucement emparé de son bras. « Ne te relève pas trop vite... » Alice n'écoutait déjà plus. Elle priait littéralement pour qu'il ne baisse pas le regard. Ce qu'il fit cependant. Elle fut tentée de proférer toute une litanie de jurons, mais elle s'abstint. À en juger par son regard abasourdi, il avait vu ce qu'elle aurait préféré garder caché de longues années encore. Elle poussa un profond soupir avant de porter sa main à son bras et de se débarrasser avec nonchalance de l'intraveineuse, prenant soin de se précipiter moins que d'habitude. Autant sauver les apparences. « Génial comme réveil. Presque tuée par un aéroport. Ca ne m'était encore jamais arrivé. » Elle se leva rapidement, lui tournant le dos afin de dissimuler son expression soucieuse, et rangea consciencieusement l'intraveineuse dans le PASIV. « Oh, et absolument charmante, la façon dont tu m'as embrassée. Tu n'as pas perdu la main. » Elle chercha désespérément et vainement un sujet de conversation plus intéressant à traiter, histoire de détourner ses pensées de ce qu'il venait de voir. Elle n'avait pas envie de donner la moindre explication quant à l'origine de ces foutues marques. Et de toute façon, elle n'avait pas à lui en donner.
Revenir en haut Aller en bas
C. Liam Ashford
C. Liam Ashford

DREAM ON

◊ WHO : JLG weeeeesh
◊ WHERE : New-York City
◊ QUOTE : Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps. - grey's anatomy
◊ PSEUDO : caterpillar


~ DREAM ON
◊ RELATIONS:

I don't wanna see you cry. @Alice _
MessageSujet: Re: I don't wanna see you cry. @Alice   I don't wanna see you cry. @Alice EmptyJeu 2 Sep - 21:12

    Il l'entendit poussé un profond soupir puis la vit retiré l'intraveineuse avec détachement, comme si, ce qu'il avait sous les yeux n'était rien. Il savait, se rendait bien compte qu'elle essayait de minimiser sa réaction, de le distraire, mais tous ses gestes lents n'y changèrent rien. Liam sentait à présent une sorte de rage l'envahir, bouilloner en lui, doucement, crescendo. « Génial comme réveil. Presque tuée par un aéroport. Ca ne m'était encore jamais arrivé. » Liam inspira profondément, essayant de calmer le volcan en lui. Ce comportement l'exaspérait. Elle savait, il savait, alors pourquoi éviter le sujet. Elle lui tourna le dos, rangea le PASIV. Lui serrait serraient les poings et la mâchoires. Comment ne pas sans douter, comment ne pas l'avoir remarqué quand il faisait l'injection? Quel con avait-il été... Il l'avait fait consommé, l'avait poussé au vice d'une certaine manière. Certes il en voulait à Zoë de se détruire ainsi, mais la plus terrible des haines qui montaient en lui, n'était certainement pas destiné à la demoiselle. « Oh, et absolument charmante, la façon dont tu m'as embrassée. Tu n'as pas perdu la main. » C'était la phrase de trop. Ce ton détaché, cette manie horripilante qu'elle avait d'éviter à tout prix le sujet, pour dire, qui plus est, quelque chose qu'elle ne pensait même pas. D'une voix sèche et dur il dit. « Retourne toi et arrête de me prendre pour un con Zoë. » Il était devenu aussi froid que la glace. N’importe qui, en le regardant aurait eu peur. Alice ne devait sûrement pas faire exception. « Tes marques là, c’est quoi? » Il n’attendit même pas la réponse, se rapprocha et s’empara du poignet. « Me dit pas Alice que tu fais ça BORDEL?! » Il avait haussé le ton sur le juron, ce qui avait fait sursauté Zoë. Il se reprit en main, ne laissant pas échapper le feu qui le consumait de l’intérieur, mais se réfrigérant encore un peu plus. « Et ne me réponds pas que se ne sont pas mes oignons... je crois savoir pourquoi moi! » Il la lâcha, se retourna, marcha comme un loin en cage dans la petite pièce. Il porta ses mains à son visage, le frotta vigoureusement. A cet instant il était près à se cogner la tête contre les murs. « BORDEL DE MERDE ZOË! » Sa voix s’emportait, mais trahissait une certaine anxiété. Il revient vers elle, planta son regard dans celui de celle qu’il aimait. « Tu y es accro’? Depuis combien de temps? Combien de fois par jour? » Il avait débité les questions vite, comme si le temps pressait, qu’il y avait danger. Certes, il était bien là, mais maintenant que Liam était de retour, il allait vite lui en faire passer l’envie. « Et pas de mensonge Alice... » Il s’était radoucit, mais restait toutefois impassible. Il était soucieux, et le seule moyen qu’il connaissait était d’incarner un bloc de marbre. Quelque chose de froid, dur et sans émotion.

    Il ferma un instant les yeux. des images de leur passé heureux lui revinrent en mémoire, des images rapides empruntent de douceur, de bonheur. Et puis apparurent celle de leur précédent baiser, qu’Elle avait qualifié de charmant, en ajoutant qu’il n’avait pas ‘perdu la main’. Il souffla bruyamment, un peu perdu. Rouvrit les yeux. Elle était encore devant lui. Il avait envie de la toucher, de poser sa main sur sa joue. Même si son visage ne trahissait aucune émotion, à l’intérieur s’était un vrai bazar. Que faire? Il l’avait successivement embrassé, puis crier après. Elle devait le prendre pour un fou. Surtout si il se laissait encore une fois aller à un geste tendre. Et pourtant il ne la retint pas longtemps. Son bras se tendit pour frôler sa joue d’une caresse. Il la regarda, tout d’un coup, plus doux, laissant ses émotions afflué sur son visage. Il avait envie de l’embrasser, de se retrouver dans leur ancien appartement à l’époque où tout était encore parfait. Parce que malgré ses promesses qu’il lui faisait, arriverait-il vraiment à tout reconstruire de manière si idyllique? Il doutait de lui plus que de leur amour. Mais il lui devait bien ça. « Je veux que tu arrêtes ces conneries Zoë, vraiment... » conclua t-il de manière paisible.
Revenir en haut Aller en bas
Zoë-Alice Townshend
Zoë-Alice Townshend

DREAM ON

◊ WHO : Ellen Page
◊ WHERE : New-York
◊ QUOTE : This one's for the lonely, the ones that seek and find only to be let down time after time. This one's for the torn down, the experts at the fall. Come on friends get up now, you're not alone at all
◊ PSEUDO : Geronimo Thrill


~ DREAM ON
◊ RELATIONS:

I don't wanna see you cry. @Alice _
MessageSujet: Re: I don't wanna see you cry. @Alice   I don't wanna see you cry. @Alice EmptyMar 7 Sep - 0:24

Tout ne se passa pas comme elle l'avait espéré. Elle avait été franchement naïve de croire qu'il resterait indifférent à ça. « Retourne toi et arrête de me prendre pour un con Zoë. » Toujours le dos tourné, elle poussa un léger soupir et ferma brièvement les yeux. Elle n'avait pas besoin de se retourner pour avoir une idée très claire de l'expression qu'il avait. Son ton suffisait amplement à l'intimider. Elle décida par conséquent d'obéir, préférant pour le moment éviter soigneusement le conflit. « Tes marques là, c’est quoi? » Elle n'eut même pas le temps d'ouvrir la bouche pour proférer un mensonge fraichement imaginé. Il s'était déjà emparé de son poignet, ce qui lui fit hausser un sourcil incrédule. « Me dit pas Alice que tu fais ça BORDEL?! » Elle eut un nouveau sursaut. Un petit sursaut, pas violent, mais pas discret non plus. Il l'avait remarqué, c'était une évidence. Et tandis que lui-même semblait tenter de se ressaisir, elle essaya d'arrêter de se laisser impressionner. Elle aurait voulu se débattre, dégager son poignet, mais il la tenait fermement, et ce n'était pas le moment de lui tenir tête. Elle sentit que lui répondre un Très bien, je ne te le dis pas, alors, accompagné d'un grand sourire provocateur, aurait été très, très malvenu. Mais elle avait une irrépressible envie de sourire. Il était hors de lui, et rien n'aurait pu davantage lui faire plaisir. Cela n'avait rien de sadique. Cela prouvait juste que ça lui faisait quelque chose.

« Et ne me réponds pas que se ne sont pas mes oignons... je crois savoir pourquoi moi! » Il venait de marquer un point. Mais cela ne l'incita par pour autant à faire preuve de coopération. Elle restait intimement convaincue qu'elle n'avait absolument aucun compte à lui rendre. Elle resta immobile lorsqu'il la lâcha et commença à arpenter de long en large la pièce. Après quelques secondes, elle se rendit compte qu'en fait elle n'osait pas bouger. Elle se contentait de le fixer. Encore et encore. « BORDEL DE MERDE ZOË! » Cette fois-ci, elle s'était préparée à ce qu'il hausse inutilement le ton. Aucun sursaut ne vint donc lui faire perdre toute crédibilité, même si elle ne se sentait pas particulièrement à l'aise pour autant. Son regard croisa celui de Liam après qu'il fut revenu en face d'elle. Elle fut encore une fois tentée de sourire en voyant son expression. Mais elle se retint. Le provoquer un peu plus n'était sans doute pas une bonne idée. « Tu y es accro’? Depuis combien de temps? Combien de fois par jour? » Accro. Elle détestait ce terme. Et elle refusait catégoriquement qu'on la traite d'accro. Elle affirmait à quiconque voulait l'entendre qu'elle pouvait arrêter comme elle voulait, quand elle voulait. Ce qui était totalement faux, à en juger par le résultat de la seule fois où elle avait essayé de tout stopper. « Et pas de mensonge Alice... » Cela risquait de compliquer les choses. Elle avait déjà préparé un joli petit mensonge du genre tout va pour le mieux il n'y a aucun souci à se faire, mais il semblait avoir vu venir le coup. Elle, en revanche, n'avait pas prévu qu'il la touche. C'était très peu fair play de sa part, mais elle ne lui en tint pas rigueur. Dès l'instant où il l'effleura, tout ce qui les entourait passa au second plan, tout comme le fait qu'il était en train de l'engueuler, à la base. Tout ce qui comptait, c'est que c'était lui qui était en train de la toucher. Lui, et pas une projection. Elle résista difficilement à la tentation de le laisser gagner, de baisser les armes et de tout simplement lui laisser une chance. « Je veux que tu arrêtes ces conneries Zoë, vraiment... » Facile à dire. Et puis pourquoi est-ce qu'elle se plierait à ses petites exigences alors qu'il l'avait laissée totalement livrée à elle-même pendant un an ?

Et puis, petit à petit, elle se reprit en main. Elle recula d'un pas, resta silencieuse encore quelques instants, et parvint à rassembler suffisamment de colère en elle pour riposter d'une voix lasse. « Pas de mensonge ? C'est toi qui me demandes de ne pas mentir ? Attends, je suis bien en train de parler à la personne qui a omis de me dire en quoi consiste son métier, ou je me trompe ? Tu oses me parler de mensonge ? » Elle inspira profondément, fatiguée de lutter tout en sachant qu'il ne battrait pas en retraite, avant de poursuivre. « Et non, je ne suis pas accro. C'est juste pour… me distraire. » Mensonge numéro un. Enfin, petit mensonge, puisqu'au fond, ce n'était pas si faux. « Je fais ça depuis à peine quelques mois. » Mensonge numéro deux. À peu de choses près, cela faisait neuf mois. « Et je ne fais ça qu'une ou deux fois par jour, si je m'ennuie vraiment. » Mensonge numéro trois. Et le plus gros. Cela s'élevait plutôt à quatre fois par jour, parfois cinq. Elle se donnait bonne conscience en respectant scrupuleusement sa règle des sept minutes, mais cela ne changeait rien au fait qu'elle était bel et bien devenue une putain d'accro au rêve. « Ce ne sont pas des conneries. Et je ne vois pas pourquoi j'arrêterais. En plus d'avoir détruit ma réalité, tu ne vas pas non plus détruire mes rêves ? » Elle lui lança un petit sourire insolent, celui-là même qu'elle retenait depuis quelques minutes. Elle n'avait pas la moindre intention d'arrêter ces conneries.
Revenir en haut Aller en bas
C. Liam Ashford
C. Liam Ashford

DREAM ON

◊ WHO : JLG weeeeesh
◊ WHERE : New-York City
◊ QUOTE : Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps. - grey's anatomy
◊ PSEUDO : caterpillar


~ DREAM ON
◊ RELATIONS:

I don't wanna see you cry. @Alice _
MessageSujet: Re: I don't wanna see you cry. @Alice   I don't wanna see you cry. @Alice EmptyMar 7 Sep - 11:38

    Après avoir touché son visage, il crut voir une ombre de renoncement. Mais c'était sans compter le sale caractère de Zoë. Il le savait suffisamment. Elle recula, garda encore quelques secondes le silence et répliqua d'une voix lasse: « Pas de mensonge ? C'est toi qui me demandes de ne pas mentir ? Attends, je suis bien en train de parler à la personne qui a omis de me dire en quoi consiste son métier, ou je me trompe ? Tu oses me parler de mensonge ? » Le volcan intérieur de Liam recommença à bouillir. Doucement, sortes d’emportement sous-jacent encore à peine perceptible. Ce n’était absolument pas pareil à ses yeux. A l‘époque, il voulait la protéger. Là, elle ne voulait simplement qu’assouvir ses plaisirs de junkie, pensa Liam, amer. Son air doux qu’il arborait précédemment s’était volatilisé. Elle poursuivit sans qu’il n’ait réellement vu le temps s’écouler. « Et non, je ne suis pas accro. C'est juste pour… me distraire. » Premier mensonge. Il devait sans doute il y avoir un fond de vrai. Au début du moins. A présent, il était clair que ce n’était plus le cas. « Je fais ça depuis à peine quelques mois. » Deuxième mensonge. C’était trop vague. Certes quelques mois. Mais quelques mois pouvait très bien représenté une année dit ainsi. « Et je ne fais ça qu'une ou deux fois par jour, si je m'ennuie vraiment. » Et de trois. Pour l’avoir observé une journée entière, il savait. Ou se doutait du moins. Que faisait-elle enfermée des journée entière... Du tricot peut-être?! Mais le jeune homme resta impassible. Il n’allait décemment pas lui crier dessus. Après tout, Zoë n’était pas une enfant. Même si, en ce moment-même il en avait l’impression. « Ce ne sont pas des conneries. Et je ne vois pas pourquoi j'arrêterais. En plus d'avoir détruit ma réalité, tu ne vas pas non plus détruire mes rêves ? » ajouta t-elle un sourire insolent pendu aux lèvres. Sans était fini du gentil Liam qui hausse le ton dans des injures. La tempête était prête à se déchaîner.

    Il inspira profondément. Hélas, ce moyen de sophrologie ne lui servit à rien. Toute personne dans la pièce à ce moment précis aurait pu capter la tension qui avait envahit son corps de la tête aux orteils. Son visage habituellement avenant, ne l’était plus du tout. D’une voix sourde il dit. « Continue Alice, continue de me mentir comme tu l’fais là. Ca sert à rien. Je te connais. Je connais tes talents d’actrice mais là ça ne marche pas. T’es qu’une junkie Alice. Une putain d’accro aux rêves. Et quand tu seras prête à t’en rendre compte dis le moi. Parce que là, franchement je sais pas si t’en fais exprès ou si tu te voiles la face, mais franchement ça ne me fait absolument pas rire. » Il inspira une nouvelle fois. Aucuns changements. Et pourtant ce qu’il allait dire allait changer la suite. « Je sais que tu n’as qu’une envie. Me mettre à bout et que je lâche prise. Je lâcherais absolument pas prise. Même si tu es la pire des chieuses. Je serais là. Parce que bordel, je t’aime. Et continues tes conneries si ça te chante, je m’en chargerais moi même de te faire stopper. » Allez Liam, dis le, casses toi, lâche là, elle ne veut plus de toi, se martelait-il intérieurement. Mais comment faire? Elle était la seule qu’il n’ait jamais aimé. Comment renoncé? Là était le dilemme. « Mais demande toi vraiment d’abord Zoë-Alice. Veux tu réellement que je m’en aille? Un mot, et j’y vais, je passe cette porte et tu ne me revois plus. Un seul mot, et je disparais pour de bon. Du moins de ta vue. Il n’y aura plus de Liam. Un mot, et je passe cette porte » acheva t-il en désignant l’endroit du regard. Il n’osa pas planter ses yeux dans les siens tout de suite. Il essaya de chercher un signe quelque chose qu’il lui ferait dire que non, elle ne voulait pas. Peut être des poings qui se serrent, un haussement de sourcils, un mouvement de lèvres. Il avait besoin d’un signe tangible, qu’elle le poussait simplement à bout pour tester sa capacité. Au fond il le savait. Ils étaient fait l’un pour l’autre, même si cette phrase était bien de trop gniangnian pour eux. L’un sans l’autre était impossible. Ils avaient déjà testé et voilà où ça les avait mené.

    Liam regarda à nouveau Zoë dans les yeux. Il restait tendu mais la tension n’était pas là même. Elle provenait d’un stresse plus d’une colère bouillonnante. Il savait qu’elle pourrait très bien répondre un « va t’en » froid et non pensé, simplement par orgueil, mais il espérait pouvoir déceler cette fierté mal placée. Car ça il pourrait l’accepter et le faire céder. Si, par contre, elle l’avait réellement rayé de sa vie, il ne pourrait pas lutter. Il attendit donc, le coeur au bord des lèvres, une réponse. Et un signe qu’il se trompait, car en rêveur qu’il était, Liam voyait de l’espoir partout.
Revenir en haut Aller en bas
Zoë-Alice Townshend
Zoë-Alice Townshend

DREAM ON

◊ WHO : Ellen Page
◊ WHERE : New-York
◊ QUOTE : This one's for the lonely, the ones that seek and find only to be let down time after time. This one's for the torn down, the experts at the fall. Come on friends get up now, you're not alone at all
◊ PSEUDO : Geronimo Thrill


~ DREAM ON
◊ RELATIONS:

I don't wanna see you cry. @Alice _
MessageSujet: Re: I don't wanna see you cry. @Alice   I don't wanna see you cry. @Alice EmptyMer 8 Sep - 1:14

Alice compta une poignée de secondes avant de le voir réagir. Elle était consciente que la tempête allait lui tomber sur le coin de la figure, et elle en vint presque à regretter d'avoir ouvert la bouche. Elle aurait sans doute dû prendre un air coupable, s'excuser, ne pas mentir, mais cela lui aurait tellement peu ressemblé. Il fallait donc bien qu'elle paye le prix de son audace. Elle savait qu'elle allait s'en prendre plein la figure, et que cela ferait mal. Mais tant pis. « Continue Alice, continue de me mentir comme tu l’fais là. Ca sert à rien. Je te connais. Je connais tes talents d’actrice mais là ça ne marche pas. T’es qu’une junkie Alice. Une putain d’accro aux rêves. Et quand tu seras prête à t’en rendre compte dis le moi. Parce que là, franchement je sais pas si t’en fais exprès ou si tu te voiles la face, mais franchement ça ne me fait absolument pas rire. » Elle accusa le coup. Elle avait beau s'accrocher pour ne pas broncher, il était indéniable qu'elle n'était pas indifférente à ces propos. Il venait de la traiter de junkie. Elle ne s'était pas attendue à ce que cela l'atteigne autant. Elle avait soudain l'impression d'avoir chuté considérablement dans l'estime de Liam. Mais tant pis. Elle le regarda tenter une fois de plus de recouvrer son calme. Elle était un peu déstabilisée par sa soudaine incapacité à rester de marbre, et ne savait pas vraiment si c'était bon signe, ou si c'était simplement un présage qui laissait entendre qu'il s'apprêtait simplement à jeter l'éponge. « Je sais que tu n’as qu’une envie. Me mettre à bout et que je lâche prise. Je lâcherais absolument pas prise. Même si tu es la pire des chieuses. Je serais là. Parce que bordel, je t’aime. Et continues tes conneries si ça te chante, je m’en chargerais moi même de te faire stopper. » La pire des chieuses. Adorable. Mais là encore, peu importait. Elle se rendit soudain compte que quelque chose avait changé dans sa façon de voir les choses. Il allait s'accrocher. Ne pas la lâcher. Pas une nouvelle fois. Du moins, pas pour le moment. Et surtout, bon Dieu, surtout, il l'aimait. Il l'aimait et il allait s'obstiner. Elle avait presque l'impression de retrouver son Liam. Celui dont elle était profondément amoureuse malgré tout le bordel que cet amour avait provoqué en elle. La menace qu'il avait laissé planer entachait cependant cette soudaine petite révélation. Elle avait du mal à croire qu'il puisse ne serait-ce qu'essayer de lui faire couper les ponts avec ses petites doses quotidiennes de bien-être, mais il fallait également admettre qu'elle n'aurait jamais cru qu'il soit le genre de personnes à exercer un sale métier dont elle ne parvenait pas encore à déterminer les enjeux.

Et comme elle ne pouvait tout simplement pas espérer plus longtemps que tout allait repartir d'un coup, il fallait qu'il la fasse redescendre sur Terre.« Mais demande toi vraiment d’abord Zoë-Alice. Veux tu réellement que je m’en aille? Un mot, et j’y vais, je passe cette porte et tu ne me revois plus. Un seul mot, et je disparais pour de bon. Du moins de ta vue. Il n’y aura plus de Liam. Un mot, et je passe cette porte » Forcément. Elle s'était visiblement trompée. Il allait peut-être la lâcher, finalement. Juste tourner les talons sans jeter un regard en arrière. Elle imagina vaguement une scène de ce genre-là, en pleine nuit. Un Liam totalement imperturbable qui claquait la porte sans se retourner. Elle ferma les yeux pendant quelques longues secondes pour s'efforcer d'effacer cette image de son esprit, et essaya de rester impassible. Pas un seul geste montrant qu'elle était en train de se demander s'il fallait qu'elle mette sa fierté de côté et l'implore de rester, ou s'il était préférable qu'elle reste bien sagement sous les ordres de sa fierté légendaire, à lui lancer un regard méprisant et à l'encourager à quitter la pièce. Elle se demanda d'ailleurs s'il le ferait. Elle fut forcée d'admettre, non sans être dépitée, qu'elle n'en avait aucune idée. Elle ne parvenait pas à se décider. Presque une minute s'écoula sans qu'elle ne dise un mot. Une minute passée à le regarder droit dans les yeux, sans broncher, sentant son petit masque de gamine rancunière s'effriter. Alors elle décida de mettre fin à tout ça. Elle ouvrit la bouche, ne sachant pas encore ce qu'elle allait dire, refusant de laisser son petit coeur meurtri parler. Ce qu'elle s'entendit alors murmurer la frappa d'horreur. « Alice la junkie ne veut rien du tout. Elle n'a plus confiance, elle n'exige donc plus rien de toi. Fais ce que tu veux. Donc, si ça ne te dérange pas, Alice la putain d'accro au rêve va aller s'envoyer sa petite dose de drogue, et elle va voir comment tu comptes t'y prendre pour la faire décrocher. Bonne chance. » Elle avait été froide, perfide, et ne pensait pas un putain de mot de tout ce qu'elle venait de dire. Et elle se détestait, se haïssait pour le fait de ne pas avoir été capable de lui dire avec la sincérité qui brûlait de s'exprimer qu'elle voulait simplement qu'il reste.

Elle lui tourna brusquement le dos, sans savoir ce qu'elle avait l'intention de faire. Le provoquer encore un peu plus en se branchant au PASIV sous ses yeux ? Non, c'était peut-être un peu trop téméraire. Il avait compris le message. Alors quoi ? S'en aller, s'enfuir de son propre appartement ? Elle était chez elle, quand même, non ? Et puis elle repensa à tout ce qu'ils avaient vécu, elle considéra avec un nouveau point de vue les efforts qu'il avait déployés pour venir là, pour lui parler, et puis finalement pour s'insurger en constatant qu'elle était purement et simplement en train de se détruire. Alors elle se laissa guider par ce foutu petit coeur meurtri qu'elle avait fait taire quelques instants plus tôt. Elle se retourna à nouveau, lui faisant face, tout en prenant soin de ne pas croiser son regard. « Oh et puis fait chier. » Elle hésita un instant, son regard désormais fixé sur le sol. « Reste. S'il te plait. »
Revenir en haut Aller en bas
C. Liam Ashford
C. Liam Ashford

DREAM ON

◊ WHO : JLG weeeeesh
◊ WHERE : New-York City
◊ QUOTE : Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps. - grey's anatomy
◊ PSEUDO : caterpillar


~ DREAM ON
◊ RELATIONS:

I don't wanna see you cry. @Alice _
MessageSujet: Re: I don't wanna see you cry. @Alice   I don't wanna see you cry. @Alice EmptyMer 8 Sep - 15:49

    Une minute s'écoula depuis l'ultimatum, mais Liam crut qu'il venait de se passer des années. Quel idiot faisait-il, pourquoi lui avoir demandé? La réponse était claire. Très claire même. Il serra les dents. Ses narines étaient dilatées, ses poings blanchis de les avoir trop serrés. Et puis vint le coup final, celui qui sonnait son arrêt de mort. « Alice la junkie ne veut rien du tout. Elle n'a plus confiance, elle n'exige donc plus rien de toi. Fais ce que tu veux. Donc, si ça ne te dérange pas, Alice la putain d'accro au rêve va aller s'envoyer sa petite dose de drogue, et elle va voir comment tu comptes t'y prendre pour la faire décrocher. Bonne chance. » C'était bien pire que n'importe quelle douleur qu'il avait pu endurer. Bien pire qu'une balle dans le genou ou que de milliers bouts de verres transperçant son visage. Sans était-ce parce que la réalité le rattrapait. Il déglutit difficilement. Ferma les yeux mais ne put les laisser clos que quelques secondes. Il devait partir. Maintenant. Avant qu'elle n'est pu lire quoique se soit sur ses traits.

    Il tourna les talons au même moment quasiment qu'elle le faisait. Il ferma les yeux à nouveau, respira profondément, pensant qu'il serait soulager au moins un instant de la douleur qu'il le transperçait de tout part. Il pensa un instant à la possibilité que tout ça ne puisse être qu'un mauvais rêve, mais la petite bague dans sa main ne rentrait point à son auriculaire. Il inspira à fond un nouvelle fois et alors qu'il faisait un pas, il se retourna, voulant la voir une dernière fois. Elle fit de même, lançant un « Oh et puis fait chier. » sans lui jeter un regard. Liam était un peu perdu, mais à peine eut-il le temps de se questionner, elle lui demanda hésitante: « Reste. S'il te plait. » Liam fronça les sourcils, totalement incapable de comprendre ce qu'il se passait réellement. « Qu-quoi » articula t-il abasourdie. Il secoua la tête comme si ce geste pouvait remettre ses idées en place. Il baissa le regard, vérifia la taille de la bague. Son totem marchait. Alors pourquoi vouloir qu’il reste? « Pourquoi devrais-je resté? Tu viens de m’envoyer chier, de me ridiculiser, et de répondre que tu comptais t’envoyer ta petite dose... » dit-il d’un ton cynique. Mais une fois les mots sortis de sa bouche il regretta immédiatement. « Désolé je voulais pas. » Il fit un pas dans sa direction. Une ancienne habitude. Se retint d’avancer plus. Il se pinça l’arrête du nez et ferma les yeux. Que faire maintenant? Avait-elle vraiment baissé les armes? Laissait le t-elle rentrer à nouveau dans sa vie? « Zoë.. J’ai du mal à te suivre... » Pause. Inspiration. Expiration. « Tu veux que je t’aide à décrocher Zoë? Si c’est l’cas il faut que tu me fasses confiance. Je sais de quoi je parle... » Il essayait de combler les blancs, comprendre le pourquoi du comment. Mais toutes ses paroles inutiles ne servaient qu’à l’enfoncer un peu plus. Il fit un pas de plus, sans se pouvoir se contrôler. « Laissons ton addiction de côté Zo’. Si tu as besoin de temps je comprendrais. Je peux te laisser pour aujourd’hui et on ira prendre un café demain si tu veux... Je veux pas te brusquer. » En fait, la seule chose qu’il aurait vraiment ça aurait été la prendre dans ses bras maintenant, lui dire que tout irait bien, qu’il était là. Il fit un pas de plus, encore une fois. A présent ils n’étaient séparés que par quelques centimètres. 20 tout au plus. Sa main vint attraper celle de Zoë, avec imprudence. Il ne se laissait guider à présent que par ses envies. « Tu sais Zoë, je n’ai jamais cessé de t’aimer et je ne cesserais jamais. Et je n’ai jamais voulu te blesser. Crois moi s’il te plaît. Je voulais juste que tu ailles bien. » Il serra doucement la main de la jeune femme dans la sienne. « Et j’aimerais que tu es à nouveau confiance en moi.. Mais pour ça, je sais que je vais devoir me battre.. » Il lui sourit doucement. Finalement, peut être que tout pouvait redevenir comme avant. Que tout serait à nouveau beau et complet.

    Il planta son regard dans le sien, il aurait aimé pouvoir y lire quelque chose. Mais là seule chose qui lui sautait vraiment aux yeux, c’était la méfiance. Un nouveau trou dans son malheureux coeur. Mais il n’en tint pas rigueur. « Je fais ce que tu veux. Je reste ou je pars et on se revoit très vite. Mais quoiqu’il en soit je ne quitterais plus jamais le navire. Tu m’auras pour longtemps sur ton dos.. » il lui sourit une nouvelle fois, lâcha sa main. Mais ne bougea pas pour autant.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


I don't wanna see you cry. @Alice _
MessageSujet: Re: I don't wanna see you cry. @Alice   I don't wanna see you cry. @Alice Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

I don't wanna see you cry. @Alice

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
— INSTANTIATION :: The world is mine :: ~ New York New York :: Résidences-